Cérémonie de présentation du plan de travail annuel, PTA 2018 par le Ministère provincial du Plan

Dans le cadre du programme de coopération UNICEF-RDC, le plan de travail annuel, PTA 2018 pour le Sud-Kivu a été présenté aux autorités provinciales ce  jeudi 12 avril 2018. La cérémonie s’est tenue en la salle du Gouvernorat de province, en présence du vice-gouverneur, représentant personnel du gouverneur de province, de la délégation de l’Unicef Sud-Kivu, des membres du gouvernement provincial et ceux du cabinet du gouverneur, de certains chefs de division et quelques membres de l’assemblée provinciale.

Le plan de travail 2018 fait partie d’une programmation quinquennale d’activités menées depuis 2013 et qui touche à  sa fin, soit en 2018. Au cours de cette année, les priorités en matière de survie et développement de l’enfant sont focalisées sur : la vaccination (immunisation), la lutte contre les maladies tueuses, la lutte contre le retard de croissance, la revitalisation du système de santé, les urgences en santé et nutrition ainsi que des villages et écoles assainis.

Dans le domaine de l’éducation primaire de qualité pour tous, les interventions prioritaires sont :

  1. Accès : développer des mécanismes permettant à inscrire tous les enfants d’âge scolaire et les aidés à s’y maintenir.
  2. La qualité : il s’agira de renforcer les capacités des enseignants pour améliorer la qualité et l’achèvement de l’enseignement (protection sociale) ;
  3. Gouvernance : il s’agira de renforcer les mécanismes de gestion transparente et le système de suivi décentralisé.

Pour ce qui est de la gouvernance et de la protection des enfants, les interventions prioritaires s’articulent autour des composantes ci-après : Justice pour enfant, enregistrement des naissances et communautés protectrices, genre et lutte contre les violences sexuelles et urgences pour la protection de l’enfant.

En ce qui concerne l’environnement favorable aux droits des enfants, les interventions prioritaires se situent à l’analyse continue (rolling SitAn) de la situation des enfant et des femmes est systématisé (Enquête MICS) ; ce plan renseigne que les partenaires du niveaux macro méso appuient correctement les processus communautaires et de communication pour le développement ; les campagnes de masse et d’urgences inclues les stratégies pertinentes de communication pour le développement et enfin la situation et la voix de l’enfant en RDC sont documentées à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Quant à la préparation des urgences, les interventions prioritaires sont la réponse rapide aux mouvements des populations, catastrophes naturelles et la transition.

Selon l’’Unicef, l’année 2018 prévoit une enveloppe de 8 239 119 dollars américains contre 15 452 728 en 2013 ; soit presqu’une réduction de la moitié de fonds à allouer à l’enfance  dans un intervalle de 5 ans. Le budget baisse d’environ 50%, soit de plus de 16millions de dollars US à 8millions. Cette réduction est justifiée par une faible mobilisation des fonds; Attention des bailleurs vers les autres pays; Faible absorption des fonds par certains secteurs et le blocage dans le système pour justification tardive. Ces raisons s’expliquent par une mauvaise gouvernance, la centralisation de la gestion; la mauvaise qualité des pièces justificatives, le personnel non qualifié et la mobilisation des ressources additionnelles pour pallier au GAP relevé dans chaque composante ; a déclaré la chef de bureau ai de l’UNICEF Sud-Kivu.

Il sied de rappeler que la présentation des activités de l’Unicef à l’autorité provinciale se justifie par un Accord de base régissant la coopération entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et l’Agence des Nations-Unies ayant l’enfance dans ses attributions. Un accord qui avait été signé en 2000.

A cette occasion, le vice-gouverneur de province a remercié d’une manière générale les agences du système de Nations Unies et l’Unicef en particulier pour tous les efforts fournis en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population du Sud Kivu en général et celles des enfants et des femmes en particulier.

« J’engage par la même occasion tout mon Gouvernement et toutes les forces vives de la Province du Sud Kivu a pouvoir soutenir, s’approprier ces plans de travail 2018 du Programme de Coopération RDC-UNICEF et à en assurer le suivi de mise en œuvre à travers le cadre défini dans l’accord de coopération à savoir le Comité Provincial de Coordination et de Suivi ( CPCS) coordonné par la Division du Plan sous le Leadership du Ministère Provincial en charge du Plan. Je m’engage à assurer que les recommandations assorties de ces assises sont exécutées pour l’intérêt général de la population Sud Kivusienne» ; a conclut son excellence Monsieur le vice-gouverneur de province Hilaire Kikobya.

Pour rappel, le Programme de coopération RDC-UNICEF a pour objectif d’assurer que chaque enfant en RDC naisse et grandisse dans un environnement favorable à la réalisation de ses droits. Il est constitué de cinq composantes qui visent à assurer : la survie des enfants (avec des interventions dans la santé, la nutrition, la lutte contre le VIH-SIDA, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement) ; une éducation primaire de qualité pour tous ; la gouvernance pour la protection des enfants ; un environnement favorable aux droits des enfants ; la préparation et la réponse aux urgences ainsi que la transition vers le développement.

 

 

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