SUD-KIVU : Le maintien de la paix c’est d’anéantir les groupes armés, rétorque Claude Nyamugabo devant les casques bleus

« 70 ans de service et de sacrifice » c’est le thème qui a été choisi pour célébrer la journée internationale des casques bleus, commémorée le 29 mai de chaque année. Une journée qui consiste à rendre hommage à tous les Casques bleus qui ont perdu leur vie sous le drapeau de l’ONU depuis la création de cette structure en 1948. Ayant relayé en province du Sud-Kivu le message du secrétaire générale de l’ONU Antonio Gutteres, le chef de bureau de la Monusco section du Sud-Kivu et Maniema monsieur Karna Soro a révélé qu’à l’intervalle de 70 ans plus de 3700 casques bleus ont perdu leur vie pendant qu’ils quittaient leurs pays d’origine pour aller sauver les vies des citoyens dans des pays en situation de guerre et post-guerre mais aussi ceux qui sont dans l’instabilité extrême en renforçant tous les éléments répartis dans 14 missions pour soutenir les différents gouvernements.

Le numéro un de la province maitre Claude Nyamugabo a reconnu les œuvres des casques bleus dans la province du Sud-Kivu, une province post-conflit avec la présence d’une multitude des groupes armés.

« Le mandat de la Monusco vient d’être renouvelé pour une année et nous osons croire que les nations unies vont continuer d’appuyer les efforts des forces armées de la République démocratique du Congo afin d’anéantir les groupes armés qui, jusque-là, occupent une partie de la province. D’aucun n’ignore que les nations unies ont pour mission de maintenir la paix et dans la province du Sud-Kivu maintenir la paix c’est anéantir ce phénomène des groupes armés. » ; a-t-il indiqué.

Pour ce qui est des actions accomplies par les casques bleus qui sont parfois accusés par certaines organisations de la société civile de paraitre toujours en observateurs que de soutenir les FARDC dans différents territoires de la province du Sud-Kivu, Claude Nyamugabo quant à lui reconnait l’intervention de ces éléments onusiens dans le territoire d’Uvira et dans d’autres coins de la province. « Nous avons vu les casques bleus au côté des FARDC à Uvira lorsque la ville était menacée par les groupes armés Yakutumba.

A cela, je ne suis pas d’avis que ces derniers ne font qu’observer, ils font un travail louable » poursuit Nyamugabo. Notons qu’aujourd’hui, les opérations de maintien de la paix des Nations Unies comptent plus de 100 000 militaires, policiers et civils déployés dans 14 opérations sur les quatre continents. Le budget du maintien de la paix représente moins de 0,5% des dépenses militaires mondiales, soit environ 7 milliards de dollars américains par an.

Don Patrick Z. MAKIRO