Sud-Kivu : Le réseau des victimes de l’insécurité, REVI asbl exige la libération immédiate du journaliste Bisimwa Socrate

Réseau des Victimes de l’Insécurité, REVI asbl dénonce l’arrestation du journaliste Bisimwa Socrate dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 Mai 2018. Le journaliste Bisimwa Socrate de la radio Mugote émettant dans le territoire d’Idjwi en province du Sud-Kivu a été arrêté par les FARDC et conduit au cachot de SOKOLA 2 à Bukavu. Ceci ressort dans un communiqué numéro OO5/REVI/2018, rendu publique le jeudi 25 Mai 2018.

Jusqu’à jeudi 24 Mai, le journaliste Bisimwa Socrate continuait à croupir dans ce cachot de Sokola 2 ; il est accusé d’avoir animé une émission débat sur le processus électoral, durant laquelle quelques doutes ont été émises quant à l’aboutissement de ce processus tel que prévu par le calendrier électoral ; témoigne Maitre Awa N’Ibamba Clarisse, coordonnatrice de REVI asbl.

« Nous dénonçons cette arrestation que nous qualifions d’arbitraire parce que ce journaliste a été arrêté sans avoir commis une seule infraction. La liberté d’expression est un droit en RD Congo. L’article 23 de la Constitution de la République Démocratique du Congo garantit la liberté d’expression à tout citoyen et la loi n° 96-002 du 22 Juin 1996 fixe les modalités d’exercice de la liberté de presse. », lit-on dans ce communiqué.

Le Réseau des Victimes de l’Insécurité, RAVI asbl appelle le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la communication (CSAC), l’organisation Journaliste en Danger (JED) ainsi que toutes les institutions et organisations de promotion des droits humains, à s’impliquer activement pour la libération de ce journaliste.

« Nous demandons aux autorités de libérer immédiatement le journaliste BISIMWA Socrate par ce qu’il n’a commis aucune infraction. » ; conclut ce communiqué, signé par Maitre Awa N’Ibamba.

 Thierry M. RUKATA

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