C’est Jeudi 7 Juin 2018 qu’a expiré le délai du maire de la ville BILUBI ULENGABO Méschac sur la mesure de peindre tous les véhicules de transport en commun aux couleurs du drapeau national ; la mesure lancée il y a trois mois en vue de réduire l’insécurité dans la ville de Bukavu, une décision qui n’a pas été respectée par un bon nombre des taximans qui ont effectué leurs activités sans peinture avec toute quiétude.
Le président provincial de l’ACCO, monsieur KAYEYE MUHIMUZI Vincent ne plaide qu’à la mesure de tolérance indiquant que les chauffeurs ont la volonté d’exécuter la mesure du maire.
« Je veux d’abord remercier les membres de l’ACCO d’avoir adhéré à la mesure prise par le conseil de sécurité urbain en numérotant tous les véhicules de transport en commun mais je demande, c’est juste une doléance, à l’autorité urbaine s’il peut nous aider à nous donner juste une petite dérogation parce que dans son communiqué il a dit qu’il va avoir un dialogue avec l’ACCO et moi je suis le président donc j’espère qu’on va avoir ces échanges et je vais soumettre notre requête mais les chauffeurs continuent à exécuter la mesure petit à petit et vous en êtes témoins »souligne KAYEYE MUHIMUZI Vincent, Président provincial de L’Association des Chauffeurs du Congo Section du Sud-Kivu.
Répondant à la question de savoir la raison de la circulation de certains véhicules de transport en commun sans peinture, l’hôtel de ville a expliqué que certains d’entre eux ont payé leurs frais de peinture mais n’attendent que de l’espace aux garages pour passer à l’acte.
« Vous pouvez voir des véhicules non peints et croire que tous ne sont pas en ordre mais étant donné l’engagement à la dernière minute de certains propriétaires des voitures de transport en commun, il y en a qui sont en ordre mais ne sont pas encore passés au garage faute d’une multitude des véhicules occasionnant une perte de temps pour les mêmes propriétaires. De cela, pour circuler librement, ils exhibent leurs reçus aux policiers de circulation» a fait savoir le maire de la ville.
Toutefois, BILUBI Méschac signale que la mesure reste de stricte application et ceux qui ne sont pas en ordre s’exposent à la rigueur de la loi qui est de payer 150 francs fiscaux comme amande.
Don Patrick Z. MAKIRO
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