BUKAVU : les routes quasi impraticables

24 heures après un accident de circulation qui a causé la mort d’une personne et faisant plusieurs blessés sur le tronçon routier  communément appelé ONL-GENDA à la place surnommée YESUYESU, des voix se lèvent de partout pour dénoncer le mauvais état des routes dans la ville de Bukavu.

Dans un entretien avec la radio star le jeudi 07 juin , le chef de quartier adjoint de CIMPUNDA, le lieu où s’est passé cet accident , M. BEBE MULEGWA a vivement condamné le silence des autorités compétentes face à l’état dans lequel se trouve cette route et cela malgré de multiples cris d’alarme de ses administrés et de ses pratiquants . Ce dernier reconnait tout de même certains efforts que fournit le bourgmestre de la commune de KADUTU.

«  Monsieur le journaliste c’est depuis longtemps que nous crions, nous demandons aux autorités compétentes de nous réhabiliter cette route mais en vain, cette fois si aujourd’hui  ça vient de tuer, je pense qu’il est temps d’agir » s’est exclamé BEBE MULEGWA.

Signalons que ce n’est  pas la première fois qu’un accident de circulation se produit à cet endroit  suite au mauvais état de cette route reliant le quartier CIMPUNDA au quartier MOSALA  en commune de KADUTU et CIRIRI en commune de BAGIRA.

Plusieurs autres tronçons routiers de la ville de BUKAVU connaissent  le même problème d’impraticabilité ; C’est le cas des routes secondaires : rond point ISP jusqu’à l’EDAP en passant par la paroisse catholique MATER DEI de MUHUNGU en commune d’IBANDA,  celle quittant  la maison communale de BAGIRA jusqu’au quartier  D dans la même commune, le tronçon routier place MULAMBA- RUZIZI I et autres.

Cette situation est d’ailleurs l’une de raisons qui ont poussé les acteurs de la fédération de la société civile du Sud-Kivu à initier une pétition contre le gouverneur Claude NYAMUGABO

Notons tout de même l’existence de certaines routes dans la ville en cours de réhabilitation, comme celle quittant la place de l’indépendance jusqu’à l’endroit appelé communément AMSAR et celle qui part de la frontière RUZIZI I jusqu’à la place MAJOR VANGU.

Une implication sérieuse des autorités provinciales et urbaines s’avère donc nécessaire afin de trouver une solution adéquate à ce problème qui persiste.

 

 

Dieudonné BUHENDWA

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