Les Etats-Unis d’Amérique se sont retirés du Conseil des droits de l’homme, CDH de l’ONU, a annoncé mardi 19 juin l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies Nikki Haley, tout en qualifiant ce conseil des droits de l’homme des hypocrite et partial.
Nikki Haley estime que l’engagement des USA ne leur permet pas de continuer à faire partir d’une organisation hypocrite et servant pour ses propres intérêts, qui fait des droits de l’homme un sujet de moquerie. Pour cette diplomate américaine à l’ONU, les pays comme la RDC, la Chine, le Cuba et le Venezuela ne peuvent pas être membre du Conseil de Droit de l’homme de l’ONU.
« Pendant trop longtemps, le CDH a protégé les auteurs de violations des droits de l’homme et il a été un cloaque de partis pris politiques », a fustigé Nikki Halley en s’en prenant particulièrement à la République démocratique du Congo, qui y siège, tout comme au Venezuela, à la Chine, à l’Egypte ou à l’Iran ; note le Monde.
Certains observateurs quant à eux estiment que le retrait des Etats-Unis du Conseil des droits de l’homme prouve à suffisance que les relations entre les Etats -Unis et la RDC ne sont pas au bon fixe. Depuis l’élection de la RDC en octobre 2017 comme membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les USA et la plupart des ONG de Droit de l’homme contestaient l’élection de la RDC pour siéger au CDH, parce que selon eux, la RDC n’est pas un bon élève en matière des droits de l’homme.
La non tenue des élections conformément à la constitution était «une preuve de plus du manque de crédibilité du Conseil des droits de l’Homme et de la nécessité de le réformer afin de le sauvegarder”. La RDC “connu pour sa répression politique, sa violence faite aux femmes et aux enfants, ses arrestations et détentions arbitraires, ses homicides et disparitions illégales, a été élu pour travailler au sein de l’institution la plus importante pour les droits de l’Homme“, avait dénoncé l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley.
Thierry M. RUKATA
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