Sud-Kivu : Le déplacement massif des habitants vers la forêt après les affrontements entre FARDC et Raia Mutomboki à Bamuguba Nord
Les affrontements qui ont opposé dimanche 8 juillet 2018 les miliciens raia Mutomboki aux forces armées de la République démocratique du Congo FARDC dans le groupement de BAMUGUBA NORD, environ 120 kilomètres de Shabunda centre dans la province du Sud-Kivu causent un déplacement massif de la population de Shabunda.
Selon les informations livrées par le président de la société civile de Shabunda, Joseph MPESENI, ce mardi 10 juillet 2018, le bilan provisoire fait état d’une centaine des personnes qui quittent leurs habitations habituelles vers des milieux reculés et d’autres vers la forêt afin de fuir ces accrochages entre raia mutomboki et la force nationale FARDC. Une situation qui met les vies d’une centaine d’habitants de Shabunda en danger. La société civile de cette partie du territoire de SHABUNDA appelle à l l’implication du gouvernement congolais de renforcer la sécurité pour permettre aux habitants de vaquer paisiblement à leurs occupations habituelles. En rapport avec le déplacement de la population, Joseph MPESENI souhaite l’assistance des organisations humanitaires par des médicaments, des vivre et non vivre aux familles victimes.
Une information confirmée par l’administrateur du territoire de Shabunda monsieur Cheruzi BIMPA BENJAMIN qui pour sa part demande au gouvernement de renforcer les éléments de l’ordre pour combattre cette insécurité. En rapport avec le bilan dressé par la société civile faisant état de 3 morts le dimanche dernier, Cheruzi BIMPA fait savoir qu’au cours des ces affrontements, aucun mort n’a été enregistré mais plutôt un blessé du coté FARDC et deux du côté des miliciens Raia Mutomboki.
La société civile de Shabunda signale également qu’elle continue à sensibiliser et encourager les habitants de cette partie de la province du Sud-Kivu à pouvoir respecter le mot d’ordre de la société civile sur la désobéissance fiscale en refusant de payer toute taxe ou impôt suite à la persistance de l’insécurité et le délabrement très avancé des infrastructures.
Don Patrick Makiro
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