Le mouvement citoyen de Lutte pour le Changement, LUCHA reste engagé pour atteindre leurs objectifs, soit la tenue de bonnes élections, soit la Transition Sans Kabila, une fois la machine à voter n’est pas retirée.
Malgré que l’opposition congolaise n’arrive pas à faire le choix entre le oui ou le non à la machine à voter, la LUCHA hausse le ton contre cette imposition de la CENI. Apres la répression violente que ce mouvement subit, il annonce encore une fois le retour dans les rues pour le 19 Septembre, afin contester contre la machine à voter.
La CENI doit comprendre qu’elle n’organise pas les élections pour elle, ni pour l’opposition, ni pour la majorité, elle les organise pour le peuple et c’est ce dernier qui vote, c’est-à-dire il a le droit de refuser la machine à voter si elle ne répond pas à ses attentes ; pense Grace Maroy, une militante. Elle affirme que comme la CENI continue à s’entêter à garder cette machine, la Lucha aussi va poursuivre sa lutte pour son retrait. «Nous avons besoin des élections crédibles, or la machine à voter ne fait pas l’unanimité dans la classe politique congolaise et la population bénéficiaire des élections n’est pas d’accord avec cette fabrication. Elle a le libre choix de dire non à cette machine et c’est le cas», précise Grace Maroy.
La LUCHA face à la répression
Lors de la récente marche, soit celle du 03 Septembre, organisée sur toute l’étendue de la république, les organisations de défense des droits humains avaient enregistré 23 blessés dont 6 blessés graves et 89 militants arrêtés par les forces de sécurité. Grace Maroy affirme ne pas avoir peur de la répression : « Nous sommes entrain de tenir jusqu’au bout et nous sommes vraiment assidus ; A chaque manifestation, nous pouvons être réprimés et nous partons étant bien préparé. Nous savons qu’ils peuvent nous arrêtés, qu’ils peuvent nous torturés mais à la fin nous ne mourrons pas. Nous tenons encore le coup, parce que nous n’avons pas encore atteint notre objectif, celui d’un Congo Nouveau» ; La répression est devenue donc une partie de la LUCHA. Si les policiers répriment encore une fois, ça ne chargera en aucun cas la détermination de la LUCHA ; poursuit-elle.
Par ailleurs, Grace Maroy demande à la police pour une fois à être professionnelle et d’accompagner pacifiquement la marche du 19 septembre. Soulignons que la marche du 03 septembre dernier avaient été violement réprimée dans 15 grandes villes de la république et il n’y a que dans la ville de Kananga, où les manifestants avaient été encadrés par certains éléments de la police, malheureusement ils ont été arrêtés aussi juste pour avoir seulement encadré cette marche ; conclut Grace Maroy.
Thierry M. RUKATA
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