La société civile du Sud-Kivu se dit préoccupée de la montée des cas d’insécurités dans la ville de Bukavu et dans différents territoires de la province.
Au cours d’un point de presse tenu ce jeudi 20 septembre 2018, cette structure citoyenne se dit choquée d’enregistrer plusieurs cas d’attaque d’hommes en arme laissant derrière leurs actions, les veuves, les orphelins et les blessés au vu et au su des autorités provinciales.
A cet effet, la Société civile du Sud-Kivu constate avec amertume l’échec total de l’opération TUJIKINGE initiée par le gouverneur de province Claude NYAMUGABO, une campagne jugée d’avoir été expirée vu son impuissance actuelle caractérisée par les tueries, les enlèvements, les corps sans vie, les braquages, des menaces et biens d’autres.
« La campagne Tujikinge bien qu’ayant manifesté ses fruits en son temps, cette opération aura démontré ses limites et devient donc désuète. Et cela malgré l’engagement solennel du gouverneur de province dans son discours inaugural devant le parlement provincial de faire de la sécurité son cheval de bataille » Indique Nicolas KYALANGALILWA, Président ad intérim du bureau de coordination de la Société civile du Sud-Kivu.
Parmi les cas listés par la société civile figure le meurtre de ce jeudi 20 septembre à Bukavu du cambiste Amuli Christian connu sous le nom de Muzungu précédé par l’attaque de Monsieur Claude, vendeur des cartes près payées et transfert de monnaie électronique au rond-point carrefour, en commune de Kadutu.
En dehors de ces récents cas, s’ajoute plus de 50 maisons attaquées et deux filles violées par des hommes en arme à Bugorhé, en territoire de Kabare ; l’attaque d’un véhicule de transport en commun en provenance d’Uvira par des sujets armés identifiés comme Burundais et d’intenses combats signalés entre la force nationale et les rebelles de William Yakotumba, en territoire de Fizi vers Kilembwe, Maindombe, Mpenemende et Lwiko.
Don Patrick MAKIRO
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