Les membres du conseil de sécurité urbain de Bukavu ont inventorié les différentes causes du taux élevé des corps sans vie découverts dans tous les coins de la ville de Bukavu. C’était dans le conseil de sécurité urbain tenue le mercredi 24 Octobre, à la Mairie de Bukavu.
Depuis plusieurs mois, la province du Sud-Kivu est confrontée à la dégradation de la situation sécuritaire. Selon SAJECEK Forces Vives, plus de 500 personnes sont déjà tuées depuis l’entrée des nouvelles figures à la tête de la province. Les corps sans vie sont régulièrement découverts et les auteurs de toutes ces crimes restent jusque là inconnus. Dans le camp de la société civile et d’autres observateurs, plusieurs questions à ce sujet restent sans réponse.
Pour le maire de la ville de Bukavu, Bilubi Ulengabo Meschack les principales causes des corps sans vie sont multiples. Il cite la consommation des boissons fortement alcoolisées ; de règlement des comptes en cas des conflits, le banditisme. Le maire de la ville pointe les mouvements migratoires, en parlant de l’insécurité transfrontalière. Pour lui, les auteurs de ces crimes ne viennent pas de Bukavu, mais plutôt des pays étrangers, d’autres dans d’autres provinces, d’autres encore dans les territoires de la province.
« S’agissant des corps sans vie, il a été retenu que le principales causes c’est d’abord la consommation des boissons fortement alcoolisées, il y a aussi l’insécurité transfrontalière c’est-à-dire que ce sont des gens qui viennent en dehors de la ville de Bukavu, qui viennent des pays voisins, qui viennent des provinces voisines ou des territoires environnant la ville de Bukavu ; mais aussi il y a problème de règlement des comptes en cas de conflit ; puisqu’il beaucoup de conflits, notamment des conflits fonciers, il y a des problèmes de jalousie, il y a aussi le problème de banditisme qui s’explique par plusieurs raisons .» ; déclare Bilubi Ulengabo Meschack , Maire de la ville de Bukavu.
Il est important de signaler que les territoires ne sont pas épargnés de la problématique des corps sans vie. Le récent cas est celui qui a été retrouvé à Katana Cibala, dans le territoire de Kabare, dans la concession de la paroisse de Mwanda le mardi 23 Octobre, aux environs de 13heures. Selon les témoins, la victime avait été torturée, tuée puis étalée au bord du Lac Kivu.
Ce cas été intervenu un jour après qu’un autre corps sans vie avait été découvert sur avenue Murhundu, quartier Kasali, dans la ville de Bukavu.
Thierry M. RUKATA
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