RDC-ELECTIONS : Si l’opposition accepte la machine à voter, elle doit être certifiée par une équipe technique de l’opposition

A l’approche de la date scrutin électoral en République Démocratique du Congo, le consensus des acteurs politiques autour de la machine à voter est loin d’être trouvé, bien que la délégation du Conseil de sécurité des Nations unies a appelé les acteurs politique à dialoguer pour un consensus autour de la machine à voter rejetée jusque là par l’opposition.

Pendant ce temps, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, continue la sensibilisation sur l’usage de la machine à voter. Il soutient qu’aucune machine ne sera connectée à internet lors du scrutin du 23 décembre. Il l’a dit lors devant la presse le dimanche 7 octobre depuis Matadi, chef-lieu du Kongo Central.

Pour l’UDPS Sud-Kivu, l’usage de la machine à voter n’est pas encore accepté par l’opposition politique et s’il est accepté, cette machine doit être certifiée d’avance par une équipe technique de l’opposition, car les propos de Nangaa ne donnent aucune garantie.

« Jusque là on n’est pas encore satisfait. C’est encore une déclaration et c’est l’effectivité qui pose problème. Dans l’hypothèse où l’opposition accepte la machine à voter, il faut que l’équipe technique de l’opposition certifie que cette machine ne sera pas connectée. En dépit de la déclaration de Corneille Nangaa, l’opposition n’est pas encore été d’accord avec l’usage de la machine à voter aux élections du 23 décembre » ; fait savoir Théodore Museme, Porte-parole de l’UDPS Sud-Kivu.
Corneille Nangaa a précisé que c’est une des recommandations qui ont été faites par les experts britanniques à l’issue de leur mission d’audit de la machine à voter.


Thierry M. RUKATA

Abonnez-vous pour ne plus jamais rater nos prochaines publications.

Les commentaires sont fermés.