Sud-Kivu : Clôture de l’atelier de formation des journalistes sur l’investigation et reportage en sécurité alimentaire et alerte précoce
Plusieurs médias de la province du Sud-Kivu viennent d’être outiller sur l’investigation et reportage en matière de l’insécurité alimentaire et alerte précoce. C’était dans un atelier de formation des deux jours organisé par le Réseau d’Innovation Organisationnelle, RIO, en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer.
Dans le cadre de son projet un seul monde sans faim, le Réseau d’Innovation Organisationnelle, RIO, en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer a réuni une dizaine des journalistes sur l’investigation et reportage en matière de l’insécurité alimentaire et alerte précoce.
Cet atelier qui a débuté depuis le lundi 29 Octobre 2018 à Rio à Nguba avait pour objectif d’initier les journalistes aux travaux sur la sécurité alimentaire et les questions d’alerte précoce et les fournir les connaissances pour mener les enquêtes en la matière.
Au cours de cet atelier, la situation et les causes de la sécurité alimentaire en RDC ont été présentées. Selon une étude portant sur la sécurité alimentaire et systèmes d’alerte précoce en RDC, menée par Jules Nkulu et Alain Parfait Ngulungu, en RDC, les défis de la sécurité alimentaire sont énormes et que l’accessibilité à la nourriture saine, suffisante et nutritive est un de ces défis.
En plus, elle renseigne que plus de 6,7 millions de congolais sont en insécurité alimentaire en République Démocratique du Congo. Les causes de cette insécurité alimentaire sont multiples ; et parmi elles on note la pauvreté rurale ; faible investissement agricole marqué par l’utilisation d’intrants agricoles de faible capacité de production ; difficile accès au financement ; l’insuffisance et/ou inexistence des infrastructures de base ; l’insécurité dans les milieux ruraux et bien d’autres.
Face à cette situation et dans le cadre du projet « Un seul monde sans faim », la Fondation Konrad Adenauer s’est engagée à répondre au déficit communicationnel en matière de la sécurité alimentaire en RDC. C’est la raison de ce cadre de renforcement des capacités des professionnels des médias.
A la clôture de cet atelier, les bénéficiaires se sont engagés à sensibiliser à leurs responsables afin que la thématique de la sécurité alimentaire soit intégrée dans les grilles des programmes de leurs médias respectifs.
En dehors de cela, un groupe de réflexion en la matière a été institué afin de poursuivre la lutte contre la faim dans le pays.
Thierry M. RUKATA
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