Le Conseil pour l’Apostolat des Laïc Catholique du Congo, CALCC rejette la décision de la CENI et dénie à son Président Corneille Nangaa le droit de prendre en otage les libertés des congolais avec le calendrier électoral.
Dans un communiqué rendu public le mercredi 26 décembre, le CALCC estime que l’initiative d’exclure les congolais des villes de Beni et Butembo, dans le Nord-Kivu pour raison de prévalence de la maladie à virus ebola et Yumbi dans la province de Mai-Ndombe, pour insécurité , destruction et pillage des matériels de la CENI, dans le territoire de Yumbi n’est qu’ un appel à la balkanisation de la République Démocratique du Congo, ou à tout le moins une stigmatisation de congolais déjà meurtris par des tueries au quotidien.
Cette organisation d’obédience catholique estime que cette décision est unilatérale et n’engage que son signataire Corneille Nangaa.
Elle s’interroge sur comment comprendre l’élection présidentielle sans la participation d’une aussi importante partie de notre peuple, en mars 2019 pendant que le Président élu partiellement au scrutin du 30 décembre serait déjà en fonction ?
Par ailleurs, appelant le peuple congolais de partout, à se rendre massivement aux bureaux de vote le dimanche 30 Décembre, le CALCC invite aussi toutes les couches sociales, les partis politiques et la société civile à un sursaut patriotique pour ne pas tomber dans le piège d’une violence aussi gratuite qu’improductive.
Thierry M. RUKATA
Les commentaires sont fermés.