Sud-Kivu : Les producteurs et coopératives du café dénoncent les tracasseries lors de l’exportation


Les acteurs du secteur public et privé impliqués dans la chaîne de valeurs de la production du café en province du Sud-Kivu se sont réunis à l’hôtel Élisabeth, ce mardi 11 décembre 2018, dans le cadre du Projet Feed the Future/SVC en collaboration avec l’Office National des Produits Agricoles ONAPAC en sigle ex-ONC.

Ce cadre d’échange avait pour objectif d’identifier  et d’échanger sur les contraintes fiscales dans le secteur de la production du café. Il était aussi question de mettre sur pieds des mécanismes d’alertes en vue de réduire les tracasseries et perceptions illégales d’une part ; et d’autre part de lutter contre la fraude dans le secteur du café.

Pendant les échanges, les producteurs du café ont dénoncé plusieurs cas de tracasseries dont ils sont victimes lors de l’exportation du café à Goma au Nord-Kivu pour son traitement.

Ils disent  dépenser plus de 500$ américains, qu’ils paient soit à l’ANR, à la DGM, à la Police nationale congolaise ou à d’autres barrières installées sur la route  Bukavu-Goma. Par voie lacustre, les dépenses déclarent-ils, ‘élèvent à plus de 400$, sans inclure les frais de transport.

S’exprimant sur les taxes illégales évoquées par les producteurs et coopératives lors de l’exportation du café, le représentant du Ministre provincial de l’agriculture pense que cette situation serait liée à l’ignorance des efforts déjà faits dans le secteur mais également de la loi qui régit ce secteur et la nomenclature des taxes légales.

Toutes proportions gardées, l’objectif étant de redorer l’image de l’or vert dans la province du Sud-Kivu et d’assainir le climat des affaires dans le secteur du café, l’ingénieur François Kambale directeur de l’Office National des Produits Agricoles du Congo, ONAPAC, ex-Office National du Café, ONC a invité les producteurs à se conformer aux lois du pays en se dotant de tous les documents légaux de son office pour se mettre à l’abri de tous ces désagréments en plus de pouvoir, le cas échéant,compter sur l’accompagnement de son instance.

Thierry M. RUKATA

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