Environ 91,5 millions des femmes et filles victimes, sur les 140 millions que compte le monde, vivent actuellement sur le continent africain.
Cette estimation a été rendue publique en marge de la célébration le 06 février de la journée mondiale consacrée aux mutilations sexuelles féminines par le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance « UNICEF ».
L’Afrique se classe ainsi première au monde avec des pays comme la Somalie 98% des cas dont l’âge des victimes varie entre 15 et 49 ans, suivis de la Guinée, du Djibouti et d’Egypte avec respectivement 96%,93% et 91% des cas notifiés.
Au demeurant, la République Démocratique du Congo qui a été secouée par des cycles de violences n’a pas échappé à ce fléau. Voilà pourquoi, le Coordonnateur de l’ONG Initiative Congolaise pour la Justice et la Paix, Monsieur Raphaël Wakenge pense que les dirigeants nouvellement élus feraient mieux , de prendre des mesures promotionnelles pour éradiquer cette pratique dans le pays.
Retenons que, l’Organisation des Nations Unies définit les mutilations génitales féminines comme l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales et elle rappelle que tout acte allant dans ce sens est une violation des droits fondamentaux des femmes et des filles.
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