La journée du 08 mars internationalement consacrée à la femme, a toujours offert à cette dernière, une noble opportunité de pouvoir se positionner par aux réalités de son vécu quotidien et de sa considération dans la société en général.
Au demeurant, au-delà de tout ce qu’on connait depuis l’institution de cette journée comme telle par les Nations Unies, la femme RD congolaise et celle du Sud-Kivu en particulier, semble visiblement loin des enjeux aussi bien mentaux, professionnels et même politiques attribués à la célébration du 08 mars, en termes surtout des droits susceptibles d’être revendiqués par la femme et ce, en lieu et place de simples défilés à caractère on ne peut plus théâtral, habillement circonstanciel et autres, tel que l’ont exprimé, nombreuses parmi elles, ce jeudi, 07 mars en marge justement de cet événement.
En effet, si, pour certaines femmes écoutées, la conjoncture économique actuelle ne leur permet pas de se retrouver dans l’événement, pour d’autres par contre, malgré, les circonstances réelles ou supposées, la journée et le mois de la femme doivent être une réalité à valoriser, et cela, n’est pas un simple slogan.
Au Sud- Kivu, le seul moment fort attendu de la célébration du 08 mars 2019, sera sans doute, non seulement, la marche qui partira de la botte en commune d’Ibanda jusqu’à la place de l’Indépendance mais surtout, la présentation et lecture du cahier de charges des femmes de la province, destiné, au Président de la République pour dispositions utiles.
Retenons que le thème international retenu pour cette et le genre par l’accès aux services publics de qualité ».
Pascal NGABOYEKA
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