Sud-Kivu : Le parlement d’enfants plaide pour mettre fin aux frais illégaux et allouer 25% du budget provincial à l’éducation

A l’occasion de la journée de l’enseignement célébrée le 30 avril de chaque année, le comité provincial du parlement d’enfants du Sud-Kivu poursuit sa campagne de la lutte contre les frais illégaux afin d’améliorerle système éducatif dans la province du Sud-Kivu.

A cet effet le parlement d’enfant du Sud-Kivu demande aux autorités provinciales d’allouer 25% du budget provincial à l’enseignement pour le rendre accessible à tous les enfants, filles et garçons; révèle Cosna Muhigwa, présidente du parlement. Elle dit que ce message sera transmis aux élus provinciaux afin que leur lutte trouve gain de cause.

Les enfants parlementaires du Sud-Kivu estiment que la prime et les frais illégaux sont un des facteurs qui bloquent l’accessibilité des enfants à une éducation de qualité. Dans le message de plaidoyer adressé à l’Assemblée provinciale, ces parlementaires disent que la prime mensuelle aux enseignants et tous les autres frais scolaires illégaux constituent un organisé à l’égard des enfants, particulièrement ceux des familles pauvres.

Ils jugent ce système comme étant une forme de corruption publique et d’enrichissement illicite des dirigeants d’écoles; d’où ils pensent que c’est aux autorités provinciales de s’investir pour mettre fin aux désordres longtemps observés dans les écoles avec la multiplicité des frais scolaires illégaux, non contrôlés par l’État.

Afin de permettre à tous les enfants d’avoir accès à une éducation de qualité, le parlement d’enfants du Sud-Kivu demande en plus au gouvernement provincial et le pouvoir judiciaire de mettre en application les dispositions légales et règlementaires relatives au droit à l’éducation, en rendant effective d’ici la rentrée scolaire prochaine, la gratuité de l’enseignement primaire et secondaire au Sud-Kivu.

 

 

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