Sud-Kivu : « Il y a pas une contradiction entre le protocole de Maputo est le serment d’Hippocrate » Prof Adolphe Kilomba.

Depuis l’année 2019, la République démocratique du Congo a déposé les instruments de ratification du protocole à la charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des femmes et publié au journal officiel, dans lequel l’avortement médicaliser est autorisé conformément à son article 14.

Selon le professeur Adolphe Kilomba, enseignant de droit médical à l’institut supérieur de technique médicale (ISTM-BUKAVU). Il ne plus question qu’une femme qui a été violée d’aller avorté clandestinement, la loi leur donne cette opportunité.

« La vie humaine est sacrée, il n’y a pas de contradiction entre le protocole de Maputo et le serment d’Hippocrate, ça se fait déjà, lorsqu’il y a une grossesse à risque, lorsqu’il y a un enfant qui est en siège en période de travail pour conduire à l’accouchement et qu’il ait une complication et qu’il faut choisir entre la mère et l’enfant, généralement on sauve la mère et on laisse l’enfant partir, est-ce que c’est contraire au serment d’Hippocrate ? Non, et c’est pour dire que le protocole de Maputo ne contredit pas ce serment ». Explique Adolphe Kilomba.

Adolphe Kilomba, exhorte les médecins à s’approprier l’article 14 de ce protocole pour limité les cas des avortementsclandestins qui se font par certaines filles et femmes  qui ignorent les dispositions juridique tout en félicitant l’hôpital de Panzi du Dr Denis Mukwege qui s’occupe de certaines femmes agressés sexuellement.

« Les médecins devraient s’appropriés désormais ces textes parce qu’au cas où ils renverraient une femme qui prouve qu’elle a été victime de violence sexuelle et qu’elle aconçu à l’issu de ces violences, si le médecin refuse de lui porter secours, il sera poursuivis de la non-assistance en personne en danger ou homicide volontaire parce que cette femme peut aller faire un avortement clandestin avec tout le risque possible » Ajoute Kilomba.

La vulgarisation de l’article 14 du protocole de Maputo reste une des solutions pour la promotion de droit de la femme en cas de violace sexuelle. Un vibrant appel est donc lancé au gouvernement congolais pour faire connaitre cette disposition juridique qui protège les milliers des femmes qui qui ont vu leur humanité s’envolé suite à la violence, bien que cela ne pas un appel à l’avortement généralisé.

Patrick Makiro

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