Protocole de Maputo : ICJP Plaide pour la vulgarisation de son article 14 pour la défense des droits de la femme

L’organisation Initiative Congolaise pour la Justice et la Paix (ICJP) trouve important que soit, vulgarisé  l’article 14 du protocole de Maputo pour la promotion des droits humains de la femme.

L’ICJP, fait appel aux défenseurs des droits humains et autres acteurs de la société civile à pouvoir utiliser cet instrument juridique dans le cadre de plaidoyer et limiter ainsi des cas d’avortements clandestins commis par certaines filles et femmes.

« Je suis parmi les gens qui suivent de près les instruments qui protègent les droits humains et surtout ceux qui sont conçus pour les femmes. Je suis en train d’entendre des agitations sur cet accord et c’est seulement pour ceux qui ne connaissent pas son utilité. Nous encourageons le gouvernement congolais à le vulgariser et appelons également la société civile et les médias à vulgariser cette disposition pour que les gens comprennent comment nous pouvons protéger les femmes à travers ce protocole » ; déclare Raphael Wakenge défenseur des droits humains et coordonnateur de l’organisation Initiative Congolaise pour la Justice et la Paix.

Cet acteur des droits humains sollicite l’accompagnement des organisations internationales pour faire parvenir cet accord dans les milieux les plus reculés de la République démocratique du Congo dans l’intérêt des femmes qui constituent la majorité de la population.

« Aujourd’hui nous enregistrons des cas d’avortements clandestins, là, ce sont des choses qui continuent de déshumaniser les femmes pourtant l’article 14 du protocole de Maputo révèle les différentes situations dans lesquelles les femmes peuvent avoir le droit de faire un avortement médicalisé » ; explique Raphael Wakenge à propos de l’avortement clandestin.

Retenons que, plusieurs Associations œuvrant pour la promotion de la femme au Sud-Kivu et dans le pays en général, haussent le ton pour la mise en œuvre particulièrement de l’article  14 du protocole précité.

Patrick Makiro