Sud- Kivu : La société civile déclenche des actions de grande envergure dès le 1er Aout prochain pour exiger la gratuité de l’enseignement primaire

La société civile du sud Kivu à travers le cadre provincial de plaidoyer CPP, était en atelier avec différents acteurs intervenant dans le secteur de l’enseignement au Sud Kivu pour réfléchir sur la question de la prime et de la gratuité de l’enseignement en province et au pays.

D’après le président du bureau de coordination de la société civile et modérateur du CPP Patient Bashombe, depuis quelques années, les revendications des parents, enseignants et syndicalistes leurs arrivent juste à la veille de la rentrée scolaire ce qui ne leurs permettaient d’initier des plaidoyers conséquents, pour ce faire, explique Bashombe, cette rencontre a permis d’anticiper sur toutes ces problématiques  et savoir ce qui peut être fait en terme de cahier des charges à soumettre aux autorités pour qu’ils trouvent des solutions idoines afin que la rentrée scolaire prochaine puisse se passée en toute quiétude.

Au cours de ces assis, des questions, préoccupations et recommandations ont été soûlée par l’assistance qui était unanime que l’année scolaire 2019-2020 soit exempter de la prime et de tous les frais illégaux.

Le modérateur du CPP annonce l’organisation d’une première activité de grande envergure le 1er Aout prochain à Bukavu pour exiger la gratuité de l’enseignement primaire étant donné que les textes, les lois du pays et surtout la constitution le prône en son article 43. Patient Bashombe renseigne que pour cette fois cette gratuité devra être effective par la suppression de la prime et de tous les frais illégaux qui se listes actuellement à plus de 45. Selon lui, les parents ne doivent plus continuer à être des vaches laitières et pense qu’avec les nouvelles autorités au sommet du pays, ces antivaleurs seront jugulées.

Il finit en conscientisant les parents qui sont en train de payer la prime en ces jours de vacances de cesser avec ces pratiques, mais aussi aux chefs de ces établissements de savoir que ces frais sont illégales et ne devront pas être perçu.

Pascal D.NGABOYEKA

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