Les grandes recommandations pour éradiquer le fléau de la précocité du mariage chez les enfants (JAPON TICAD7)

« Zéro violence basée sur le genre pour l’avenir de l’Afrique : Ensemble, nous pouvons » ; c’est le thème de la sixième conférence de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD7), qui se tient à Yokohama au Japon.

Organisée, par l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le Développement (OAFLAD) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) avec la collaboration de l’Union Africaine, cette conférence s’est ouverte depuis le mercredi 28 août 2019 et elle réunit plus de 200 participants.

Présente à ce cadre d’échange international sur la violence basée sur le genre, une épineuse question du respect des droits de l’homme, dans son exposé, la première dame de la RDC, Denise Nyakeru est revenue sur les défis majeurs de l’Afrique à  savoir, la précocité des mariages des enfants ; note un tweet du cabinet de la première dame.

A l’ouverture, les premières dames d’Afrique ont examiné les obstacles liés à l’égalité des sexes exempts de violence basée sur le genre, qui constituent, une crise de santé publique, ainsi qu’un obstacle majeur à l’amélioration des affaires et au développement économique ; poursuit ce tweet.

Afin d’éradiquer le fléau de la précocité du mariage chez les enfants, quatre grandes recommandations sont ressorties du panel animé par la première dame de la RDC devant ses consœurs. Pour elles, il faut renforcer la sensibilisation sur le rôle de la femme dans la société et sa contribution autre que dans le mariage ; encourager le développement des activités génératrices de revenus dans les communautés urbaines et rurales afin de réduire la pauvreté. Touchant la question de l’éducation des filles, les premières dames d’Afrique recommandent de garantir l’accès à l’école pour tous, particulièrement pour la jeune fille et ramener la paix et la sécurité dans les zones de conflits.

Pour Denise Nyakeru, l’urgence de mettre fin aux violences basées sur le genre s’impose. Pour y arriver, elle suggère que soit mise en place, une synergie d’actions permettant d’agir sur les causes profondes et non sur les conséquences, en vue d’obtenir des résultats durables.

« Il est plus qu’urgent de mettre fin aux violences basées sur le genre (VBG) et autres pratiques néfastes. C’est possible d’atteindre l’objectif de zéro VBG. Pour ce faire, il nous faut notamment sortir de notre indifférence et de notre silence » ; martèle-elle.

La TICAD7 se tient jusqu’à vendredi à Yokohama, en banlieue de Tokyo. Les premières dames restent convaincues que la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre et autres pratiques néfastes sont essentiellement pour combler les écarts entre les hommes et les femmes. Elles produiront un impact durable sur la pauvreté et favoriser la réalisation d’une croissance économique durable et d’un bien-être social, qui profite à tous.

Thierry M. RUKATA

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