La nouvelle dynamique de la société civile de Kalonge, en territoire de Kalehe au Sud Kivu alerte sur le risque d’apatridie que courent les enfants de cette localité pour non enregistrement à l’État civil.
Le président de la NDSCI à Kalonge, Mushagalusa Rubenga renseigne que c’est depuis décembre 2016 que les enfants ne sont plus enregistrés à l’État civil, ce qui les place devant un risque réel de perdre la nationalité et leur créer d’ autres problèmes en cas de voyage avec leurs parents.
Mushagalusha dit avoir entamé depuis mars 2017 un plaidoyer pour essayer de trouver une solution à ce problème. C’est notamment ; auprès du préposé à l’État civil chargé d’enregistrement des enfants. Lequel, lui aurait déclaré qu’il n’avait plus de registres et des imprimés y relatifs. Actuellement, seuls les mariages sont légalement formalisés dans cette entité.
Mushagalusa Rubenga craint que les parents qui ont mis au monde depuis décembre 2016 jusqu’à ces jours soient juridiquement, en difficulté avec l’État et qu’ils s’attendent à des jugements supplétifs.
Il précise néanmoins que des déclarations sont faites à Kalonge par dérogation, mais sans acte juridique délivré aux parents.
Cet acteur de la société civile condamne la faiblesse dans le contrôle des affaires de l’État orchestré par l’ancien régime de Joseph Kabila et espère qu’avec l’avènement du nouveau régime, des solutions idoines à cette problématique seront trouvées.
Pascal D. NGABOYEKA
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