Sud-Kivu : 30ème anniversaire de la CDE, Le BVES plaide pour l’amélioration de conditions de vie des enfants par la bonne gouvernance.

Le bureau pour le volontariat au service de l’Enfance et de la santé, « BVES » en sigle demande au gouvernement congolais de tout mettre en œuvre pour mettre fin aux violations des droits de l’enfant les plus déshumanisantes en République Démocratique du Congo.
Dans un entretien réalisé avec le directeur du BVES ce weekend, Murhabazi Namegabe salue quelques avancées enregistrées en RDC dans le respect des droits de l’enfant, 30 ans après l’adoption par les Nations Unies de la Convention relative aux droits de l’enfant, parmi lesquels, la gratuité de l’enseignement de base en 2019, décrétée par le Président Félix Tshisekedi.
Par ailleurs, le directeur du bureau pour le volontariat au service de l’Enfance et de la santé souligne que, malgré ces avancées, plusieurs défis restent à relever surtout en ce qui concerne l’approche protection de l’enfant.
« Les défis sont très nombreux, car il y a des milliers d’enfants qui restent déplacés dans les hauts et moyens plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga. On a également plusieurs milliers d’enfants réfugiés Burundais ici en province. Des dizaines de groupes armés qui continuent de recruter et d’utiliser des enfants comme combattants, des enfants qui travaillent dans les carrées d’exploitation minière, l’exploitation sexuelle des filles, d’autres enfants dans la rue, au-delà des problèmes de santé, de malnutrition et de maltraitance », fait savoir Murhabazi.
Au regard de ce tableau sombre, le DG du BVES pense que la restauration de l’autorité de l’Etat et de la bonne gouvernance reste la meilleure façon de mettre fin à cette situation alarmante des enfants en RDC, particulièrement en province du Sud-Kivu.
« La première chose, ce que le gouvernement congolais doit prendre sa responsabilité en améliorant sa gouvernance. Car s’il y a la bonne gouvernance, la démocratie, la pacification de l’ensemble du pays, il n’y aura pas d’enfants associés aux groupes armés, des déplacés, réfugiés etc., et l’Etat devra alors mettre en place le programme de développement », renchérit Murhabazi Namegabe.
Pascal D. NGABOYEKA

 

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