Renforcer le pouvoir économique de la femme, c’est contribuer à lutter contre les violences dont elle est victime (Héritier Kitumaini/BCCO SARL).

Les femmes restent toujours victimes des violences de différentes formes dans la province du Sud-Kivu et sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo suite à leur pouvoir économique malgré les textes et lois les protégeant.
Dans une interview avec Radio Star, Héritier Kitumaini, jeune entrepreneur et initiateur du groupe BCCO explique que bon nombre de cas d’impunité liés aux violences sexuelles et conjugales sont dus, à la faible puissance économique de la femme qui se trouve dans l’impossibilité de déposer une plainte contre les agresseurs. Par son autonomisation, la femme serait en mesure de revendiquer ses droits sans crainte d’une probable déstabilisation économique après le détachement à l’agresseur peu importe son rang social.
« Si on renforce le pouvoir économique de la femme, les violences dont elles sont victimes pourront diminuer parce qu’elles auront les moyens de revendiquer leurs droits. C’est  le meilleur moyen de contraindre les personnes de mauvaise volonté visant à abuser les femmes moyennant un pouvoir économique. » Explique Héritier Kitumaini.
Notre source fait appel au gouvernement congolais de pouvoir soutenir les œuvres des femmes à travers les associations et activités de réinsertion sociale.
Celui-ci plaide pour la création de structures de micro finance visant à soutenir les actions des femmes.
Don Patrick Z.MAKIRO

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