Bukavu : Les participants à la formation sur l’ANJE-U s’engagent à œuvrer pour une bonne nutrition et la santé du nourrisson et du jeune enfant
Une trentaine de gestionnaires des programmes ainsi que les experts de la division provinciale de la santé dans la province du Sud Kivu viennent d’être capacités sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant en situation d’urgence.
A l’issue d’une formation qui a duré cinq jours soit du 21 au 25 janvier, les participants se disent satisfaits de la matière apprise pendant ce temps et promettent de la mettre en œuvre sur terrain pour l’intérêt des enfants cibles.
Monsieur Dominique, un des participants et analyste assistant chargé de la communication à la DPS/Sud-Kivu, indique que désormais, la province peut compter sur eux en matière de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant en situation d’urgence. Il remercie l’UNICEF et le PRONANUT pour avoir pensé à la province du Sud-Kivu qui présente un grand nombre d’enfants en situation de malnutrition chronique.
« Nous avons appris beaucoup d’innovations. Nous serons très regardants par rapport aux urgences qui pourront surgir au niveau de la province, par rapport aux catastrophes qui sont souvent dus aux conflits interethniques etc. A ce niveau, on nous a montré que nous devons être trop rapides pour intervenir. Là, nous serons en train de sauver les vies des personnes surtout les nourrissons et les jeunes enfants » a-t-il-il dit.
Docteur Tusuku Toussaint, principal formateur et chef de division des interventions au programme national de nutrition PRONANUT/RDC, reste convaincu que grâce, à cette formation, la malnutrition dans la province du Sud-Kivu va sensiblement diminuer car ces acteurs formés, ont désormais des atouts pouvant leur permettre d’intégrer les activités en rapport avec l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant. Cette catégorie de personnes qui selon lui est vulnérable en situation normale et qui devient plus vulnérable en situation d’urgence.
« Il a été constaté que dans toutes les urgences cette cible n’était pas prise en compte, femmes enceintes et allaitantes, les enfants de 0 à 24 mois. Cette tranche d’âge est vulnérable lorsque les pratiques de leur alimentation ne sont pas de bonne qualité, pour éviter les hauts risques de décès dans la situation d’urgence. Nous pensons que les acteurs formés vont contribuer sensiblement à réduire le risque de décès », souligne-t-il.
Trente personnes ont pris part à cette formation, parmi lesquelles des agents de la division provinciale de la santé, ceux des agences du système des Nations Unies (UNICEF, PAM ET FAO), et des ONGs nationales et internationales.
Elle s’est déroulée dans les enceintes du centre OLAME, de l’archidiocèse de Bukavu dans la commune de Kadutu.
Pascal D. NGABOYEKA/RJAE-SK
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