Les cadres et militants de la fédération du regroupement politique ” alliance des forces démocratiques du Congo, AFDC-A dirigé par le sénateur Modeste Bahati Lukwebo étaient en matinée politique l’après-midi de ce jeudi 16 janvier 2020 à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Au cours de cette matinée, les participants ont été édifiés sur les enjeux politiques actuels au pays, surtout les démarches entamées par les responsables du parti au niveau national pour mettre fin à l’imbroglio créé par certains individus visant à diviser le regroupement.
Selon le député national et secrétaire national de l’AFDC chargé de la mobilisation et implantation du parti, Hilaire Kikobya, qui a animé cette matinée, il était question de réconforter et de réarmer les cadres et militants du parti, afin qu’ils se préparent aux échéances électorales à venir, notamment les locales, municipales et les élections de 2023.
Il les appelle, à éviter des distractions et à se concentrer sur l’avenir du parti. En ce qui concerne le dédoublement du regroupement AFDC-A, l’ancien vice-gouverneur du Sud-Kivu indique qu’il n’a jamais existé deux AFDC-A en RDC. Il insiste en disant que la paternité de ce regroupement revient au seul professeur Modeste Bahati Lukwebo, qui détient tous les documents légaux et statutaires enregistrés au ministère de l’intérieur et publiés au journal officiel.
“Il fallait parler aux membres de l’AFDC-A de l’existence des frondeurs, qui ont utilisé des moyens non conventionnels pour qu’ils arrivent là où ils sont aujourd’hui, par la corruption et autres. Néanmoins sur le plan de la légalité il est aussi censé que les membres reconnaissent qu’il n’y a pas deux regroupements politiques AFDC-A. Il n’y a qu’un seul celui dirigé par Modeste Bahati Lukwebo, il n’y en aura pas deux non plus. Par ce que sur le plan légal et statutaire, personne n’a aucun autre document lui confiant les responsabilités du regroupement”, a martelé Hilaire Kikobya.
Concernant les démarches judiciaires entamées depuis quelques mois, l’élu du territoire de Shabunda précise que le travail est en train de se faire, et reste convaincu que la justice ne dira que le droit, en se référant aux documents juridiques.
Signalons la participation à cette activité, de plusieurs militants de ce regroupement en province, des cadres, quelques députés provinciaux et du président fédéral Théodore Chamunani Ruhamanyi.
Pascal D. NGABOYEKA
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