La société civile environnementale poursuit la sensibilisé en ce mois d’Avril auprès des associations de pécheurs, sur la nécessité du respect des mesures édictées par les autorités tant nationale que provinciale sur la pèche au Lac Kivu.
Cette sensibilisation intervient après avoir enregistré plusieurs cas d’arrestations des pécheurs du fait, d’avoir utilisé les filets erronés pour capturer des alvins pourtant interdits par la loi régissant la pèche en République démocratique du Congo.
La société civile s’est imprégnée, de la situation de ces pratiquants sur lac Kivu et a, plaidé pour leur libération.
Dans une interview accordée, à Radio Star Bukavu, Ladislas Witanene, membre de la société civile environnementale explique que cette action vise à protéger l’écosystème du lac Kivu menacé, par de mauvaises activités de certains pécheurs et la mauvaise gestion de déchets et bouteilles en plastique y déversés par des habitants de la ville de Bukavu.
« Nous sommes venus conscientiser les pécheurs, en ce qui concerne la pèche illicite des alvins, considérée comme une pire destruction de la nature pourtant, la protection de cette dernière nous concerne tous. Il est évident de réfléchir sur les méthodes utilisées par les pécheurs afin de permettre l’accroissement des poissons dans le lac »; explique Ladislas Witanene.
De son coté, Nzenze Augustin, président de l’association de pécheurs sur le Lac Kivu a loué, les échanges entre leur camp et la société civile environnementale et promis, de conscientiser d’autres pécheurs qui hésitent d’appliquer la loi du pays sur la pèche et protéger l’écosystème du lac Kivu. Celui-ci dénonce les tracasseries de la police lacustre.
Il sied de rappeler que les scientifiques ont prouvé, qu’1 verre d’alvins peut produire jusqu’à 1 tonne de poissons dans une durée de 6 mois.
Don Patrick MAKIRO
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