Sud-Kivu : La ligue de jeunes de l’UNC lance une série d’actions de grande envergure pour exiger la libération de V. Kamerhe

Après multiples manifestations qui se sont succédées au Sud-Kivu, depuis l’arrestation de Vital Kamerhe et son emprisonnement à Makala, La ligue de jeunes de l’Union pour la Nation Congolaise UNC, se dit prête à activer de nouveau, des démarches légales pouvant amener à la libération de leur président national et leader politique.

En effet, le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, et Co créateur de la coalition « Cap pour le Changement » CACH, l’ayant amené au pouvoir à l’issue, des élections de décembre 2018, est poursuivi pour un « présumé détournement » des fonds alloués aux travaux de 100 jours, ce vaste programme lancé début 2019.
Au cours d’une réunion tenue au siège provincial de l’UNC à Bukavu, des centaines de jeunes y ayant pris part disent ne pas baisser les bras, étant donné qu’il s’agit de la vie de leur père, leader et autorité morale, qui est en danger.

L’heure étant grave, le président urbain de la ligue de jeunes de l’UNC, ville de Bukavu, Fidèle Mugisho renseigne que les actions débutent mercredi 6 mai prochain avec une ville morte sur l’ensemble de la province du Sud-Kivu, et particulièrement dans la ville de Bukavu. Suivra, la tenue d’une grande marche pacifique qui chutera au gouvernorat du Sud-Kivu et un sit-in le 11 mai 2020, une date marquant le début des comparutions du directeur de cabinet du président Tshisekedi, au tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe.

« Nous venons de mettre en place plusieurs stratégies. La première, c’est la journée ville morte du mercredi 6 mai et la deuxième qui consiste à organiser une très grande marche pacifique suivie d’un sit in en date du 11 mai au gouvernorat du Sud-Kivu. Bien avant il y aura d’autres grandes actions de visibilité, message de sensibilisation, klaxons des véhicules, des sifflets seront retentis dans tous les lieux publics, des tambours, bref ; tous les éléments qui peuvent émettre des sons seront mis à contribution pour exiger la libération de Vital Kamerhe, qui est victime d’un complot politique savamment planifié », explique Fidèle Mugisho.

Rappelons que depuis la détention préventive de l’ancien président de l’Assemblée Nationale de la RDC, une dizaine de manifestations se sont succédées dans la ville de Bukavu, sa circonscription électorale, et dans toute la province du Sud-Kivu, ainsi que dans d’autres provinces de l’Est de la RDC.

Pascal D. NGABOYEKA

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