Depuis la matinée de ce lundi 27 avril 2020, les enseignants affectés à la paie à la banque FBN section de Bukavu ont débuté leur manifestation pour réclamer haut et fort leur délocalisation à d’autres banques de la place vu qu’ils ne sont pas bien servis par ses agents.
Ces enseignants dénoncent, le fait de voir leurs collègues qui sont affectés dans d’autres sociétés bancaires être payés, leur salaire du mois de mars pendant qu’ au niveau de la FBN banque rien ne prouve leur volonté de décaisser les salaires des enseignants malgré l’ordre donné par le gouvernement congolais à travers le SECOPE.
Depuis le 22 avril 2020 l’ordre de payement des enseignants à été donné aux banques pour le décaissement de leur paie moyennant le listing du mois de mars pour permettre aux enseignants de toucher leurs salaires pendant cette période de confinement.
« Nous venons pour notre salaire, l’Etat congolais avait déjà disponibilisé les banques pour la paie de ses agents. Nous avons constaté avec amertume que la banque FBN nous cause du tord chaque mois. C’est elle qui paie toujours la derrière et aujourd’hui nous sommes là pour revendiquer notre droit.
C’est depuis une semaine que le responsable de cette banque nous dupe et il le fait encore aujourd’hui, il nous a promis de régulariser notre situation mais jusque là rien n’est fait. Ce responsable nous a promis de venir débloquer notre somme dès qu’il régularise avec la banque centrale mais encore rien n’a été fait » ; explique Jean Robert Lwango MUBAKE, enseignant à l’institut Technique Fundi Maendeleo (ITFM).
Cette manifestation intervient quelques mois après qu’un autre groupe d’ enseignants s’était soulevé pour dénoncer le retard de paiement des salaires et les fausses promesses du responsable provincial de cette institution financière.
Une source sur de cette banque parle d’une incompréhension persistante entre FBN Banque et la banque centrale, entrainant des retards de déblocage de liquidités au sein de cette institution bancaire.
Les manifestants ont promis de passer à la vitesse supérieure pour réclamer leur délocalisation dans d’autres institutions financières afin de jouir pleinement de leurs salaires.
Don Patrick MAKIRO
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