Pendant que le monde célèbre la journée internationale de la liberté de la presse dimanche 03 Mai 2020,la Radio Star Bukavu se rappelle de la mort de l’un de ses agents, Bruno Koko Chirambiza qui avait été tué par les coups de poignard au niveau du thorax par un groupe des bandits armés non autrement identifié dans la nuit du 23 Aout 2009.
Cet acte s’était déroulé pendant que ce journaliste retournait d’une fête qu’il animait cette soirée.
Sur lui, on avait trouvé des pièces d’identités notamment une carte de presse et un dictaphone.
Connu pour sa voix radiophonique et ses meilleures présentations d’émissions sur les ondes de la Radio Star, la mort de Koko Bruno a été une perte pour la famille journalistique du Sud-Kivu.
Depuis sa mort, une plainte avait été déposée au parquet général de Bukavu mais les années s’écoulent sans suite ni lueur d’espoir pour trouver les commanditaires de cet acte.
La tuerie de Koko Bruno s’ajoutât sur le nombre des journalistes et défenseurs des droits humains assassinés dans la ville de Bukavu, c’est entre autre Didace NAMUJIMBO de la Radio Okapi, assassiné en novembre 2008 et celui de Serge MAHESHE toujours de cette radio onusienne abattu en juin 2007.
Plus de 10 ans après, la liberté de la presse n’est pas encore totalement garantie dans la province du Sud-Kivu malgré les promesses faites par l’actuel président de la RDC.
Don Patrick MAKIRO
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