Sud-Kivu : La société civile alerte sur l’interruption du trafic entre Bukavu et Goma sur la RN2 à Kalehe

C’est le président du cadre de concertation territorial de la société civile à Kalehe qui alerte sur cette situation, indiquant que les fortes pluies qui s’abattent ces derniers temps sur la majeure partie du territoire sont à la base des éboulements qui ont englouti la chaussée dans la nuit du 6 au 7 mai 2020.

La circulation des engins roulants est momentanément suspendue sur la route nationale numéro 2, entre Bukavu et Goma, sur l’axe compris entre le centre de Nyabibwe – Makengere dans le territoire de Kalehe.

Suite à cet éboulement, aucun véhicule en provenance de Goma pour Bukavu et vice versa n’a pu traverser Makengere, ajoute Delphin Birimbi.

En ce qui concerne les travaux du programme des 100 jours du Président Félix Tshisekedi dans le territoire, le président indique que rien n’est palpable sur le terrain depuis le lancement des dits travaux, ce qui constitue toujours un calvaire pour les usagers de cette route.

La construction du pont à l’endroit dit chez « les français » tarde à finir, ce qui ne rassure toujours pas la population, qui traverse le calvaire sur la RN2, entre Goma et Bukavu.

« Malgré les travaux de dépannage et/ou Provisoire qui sont en train d’être effectués à Kitalimwa Communément appelé chez les” Français ” par l’entreprise Chinoise ” SZT” , la Société Civile de kalehe demande au Gouvernement Central, de Songer à la Construction d’un pont en dur chez les Français comme Solution durable surtout que ce pont était prévu dans le Programme des 100 jours du Président de la République, son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO Chef de l’Etat » , explique Delphin BIRIMBI, Président du Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile de kalehe.

La société civile exhorte en plus les habitants d’éviter des constructions anarchiques et pour ceux qui vivent le long de la route, de procéder au reboisement, pour essayer de limiter en quelque sorte les éboulements qui menacent le territoire.

Pascal NGABOYEKA