Sud-Kivu : Le gouvernement doit traquer, ces personnes qui se targuent l’étiquette de pasteur pour commettre des actes immoraux (Venantie Bisimwa/RFDP)
Le réseau des femmes pour les droits et la paix dénonce, des actes de violence dont sont victimes des enfants et femmes de la part, de certains chefs religieux et attribue, au gouvernement congolais une part de responsabilité vu qu’il autorise, le fonctionnement de ces associations et communautés religieuses.
« Beaucoup de personnes qui se disent hommes de Dieu n’ont pas vraiment une bonne moralité, ils ne méritent même pas notre confiance. Si nous fouillons dans leur passé, vous trouverez que c’est un passé qu’on peut interroger sur le plan moral, intellectuel et même matériel. Je ne vois pas comment confier ses enfants à quelqu’un qu’on ne connait pas juste parce qu’il se proclame pasteur ou homme de Dieu » Explique Venantie Bisimwa, coordonnatrice du RFDP.
RFDP met en garde les propriétaires des groupes de prière qui en profitent pour commettre des actes immoraux en violant, les droits humains. Pour lui, les chefs religieux qui n’ont pas de documents législatifs leur permettant de fonctionner, ne doivent plus continuer d’exercer car, ce sont eux qui commentent ces actes.
« Beaucoup se font passer pour des pasteurs pour violer nos enfants, chose que le gouvernement doit documenter et traquer tous ces immoraux afin qu’il s répondent de leurs actes devant la loi » poursuit-elle.
L e réseau de femmes pour le droit et la justice(RFDP) se dit touché par la montée, des cas de violences à l’égard des enfants dans la ville de Bukavu.
Pour rappel, pendant un mois, 14 enfants ont été violés par un pasteur au quartier Nkafu en commune de Kadutu, une situation que la société civile a déploré et en a, appelé à l’implication des organisations qui luttent pour la protection des droits humains.
Don Patrick MAKIRO
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