La mairie de Bukavu organise, depuis le mardi 16 juin 2020, une formation sur la gestion des catastrophes dans la ville et spécialement sur la prévention et la lutte contre les incendies.
Cette formation reçoit, des membres de la société civile, les leaders communautaires, des membres de la cellule provinciale de la protection civile et des sapeurs pompiers de la mairie pour les doter, des capacités sur les risques et le mode de combattre le feu.
Au cours de cette séance de formation dirigée, par l’organisation « Save the lifes », il a été constaté que l’imprudence des fumeurs, les mauvaises installations du courant électrique dans les ménages et les constructions anarchiques font partie, des causes des incendies dans différents coins de la ville de Bukavu.
De ce fait, les participants formés sont appelés, à sensibiliser la population sur la bonne compréhension de l’incendie et les premiers gestes de secours pour éteindre le feu avant d’embraser une vaste étendue.
Dans son intervention, Shamavu Pascal, coordonnateur de Save the Lifes(SALI) a expliqué que, l’implication de toute la population sera le meilleur moyen de réussir cette mission de protection.
« On a compris qu’il y a beaucoup d’incendies qui se produisent suite à l’ignorance de la population. C’est pourquoi, la mairie a décidé de former les sensibilisateurs pour qu’ils retournent à leur tour vers la population pour les instruire en rapport avec les bonnes habitudes à prendre lorsque le feu se produit » Explique Shamavu Pascal.
Rappelons qu’il ne se passe plus deux semaines sans qu’un incendie soit déclaré dans une partie de la ville de Bukavu. Le cas récent, est celui de ce jeudi 18 juin 2020 à l’Essence où, plusieurs maisons sont parties en fumée.
Cette formation est organisée avec l’appui de la Monusco dans le cadre de cette lutte contre les incendies. Une semaine avant la formation, cette structure Onusienne a doté la mairie de Bukavu, d’un camion anti incendie et plusieurs extincteurs afin de faire face à cette catastrophe qui laisse les familles sans abris.
Don Patrick MAKIRO
Les commentaires sont fermés.