Sud-Kivu/Environnement : La société civile environnementale juge chaotique le fonctionnement du FFN et sollicite l’interpellation de son DG.
En date du 23 septembre 2016, le Fonds Forestier National a été présenté et lancé officiellement par les autorités provinciales en plus, du déploiement dans différents sites, sous-sites, postes et sous postes territoriaux de la province du Sud-Kivu, des agents, conformément à la décision n703/FFN/LBN/2016 du 17 septembre 2016.
La société civile environnementale exige des éclaircissements sur la gestion de fonds destinés à reboiser les espaces déforestés au Sud-Kivu à travers le Fonds Forestier National(FFN) antenne provinciale du Sud-Kivu.
Après un constat fait de l’état de dégradation avancée de la gestion de forêts et autres, espaces verts de la province, la société civile se dit indignée de cet état malgré l’existence du Fonds Forestier National qui, selon l’idée de sa création avait, la mission de reboiser les espaces dégradés moyennant, les fonds perçus sur des taxes d’abattage d’arbres.
Dans son intervention aux médias le 5 juin 2020 à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, Josué Aruna, coordonnateur de la société civile environnementale et agro-rurale du Congo(SOCEARUCO) a dit, constater que l’environnement se dégrade du jour au jour à Kabare, Walungu, Kalehe et au niveau du territoire d’Uvira sans aucune intervention du FFN malgré le montant que la structure étatique collecte en province.
« Nous avons loué la mise en place du FFN qui est venu comme le mécanisme pour appuyer, les engagements pris par le gouvernement aux accords de Paris et d’autres accords. Mais jusque là, sa mission est détournée. on croyait que ça allait, contribuer à soutenir les actions de la sociv dans le cadre de soutenir les actions de restauration des espaces dégradés, nous ne savons pas, à quoi, nous sert cet argent qui est collecté par le FFN » Explique Josué Aruna, coordonnateur de la société civile environnementale.
« Nous demandons aux députés, d’interpeler le DG du FFN, pour s’expliquer sur la gestion du fond qui devrait retourner aux provinces pour la restauration du paysage » Explique-Il.
Sur terrain, un camion transportant des sacs de braises en provenance du territoire de Kalehe vers la ville de Bukavu paye 500 francs congolais par sac comme taxe FFN dans le cadre d’appui, aux actions de reboisement des paysages reboisés et décourager l’abattage illicite d’arbres.
En dépit, du montant perçu par cette structure antenne du Sud-Kivu, les contestations ne cessent de se multiplier de la part des agents qui dénoncent, des détournements et la mauvaise gestion du chef d’antenne provinciale du FFN et le silence du ministre provincial de l’environnement Claude Nyamugabo.
Don Patrick MAKIRO
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