Sud-Kivu : Les organisations de conservation de la biodiversité s’engagent à veiller sur les ressources naturelles
La société civile environnementale vient de clôturer ce mardi 30 juin 2020 les assises avec les parties prenantes au dialogue politique sur la gestion des ressources naturelles au Sud-Kivu et l’évaluation des activités dans les aires protégées face aux différentes menaces.
Pendant deux jours, il a été question d’évaluer les différentes réalisations du gouvernement provincial, en rapport avec les conventions internationales entre autres la CDB, CITES, RAMSAR et même la convention des Nations Unies sur le Climat.
Plusieurs engagements ont été prises par le gouvernement provincial, les députés provinciaux, les conservateurs des sites protégés et certains chercheurs en environnement, dans le but de résoudre les problèmes liés à l’exploitation des ressources naturelles.
Des exposés ont été prononcés par les parties prenantes avant de signer une feuille de route qui pourra conduire les activités dans cette lutte de la protection de la faune et la flore.
Quelques actions du gouvernement ont été dévoilées aux participants, notamment son impliquation, notamment certains arrêtés visant à réduire l’exploitation illégale des sites protégés, mais aussi la traque de certains groupes armés encore actifs dans et au tour des aires protégées.
Néanmoins, ces efforts ont été jugées insuffisantes, vu les menaces qui pesent sur la biodiversité du Sud-Kivu.
Parmi les recommandations formulées dans ces assises figure la valorisation des zones humides, l’éradication du système d’exploitation illégales des ressources naturelles et promouvoir l’éducation environnementale à la population pour la protection de l’environnement et la valorisation du secteur du tourisme, en espérant faire sortir le PNKB sur la liste des sites touristiques en péril.
Don Patrick MAKIRO
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