Sud-Kivu : ‘’L’art culinaire et la coupe couture ne sont pas destinés seulement aux femmes’’ Claudine Lumvi/Souverain Libre.

La question de l’épanouissement, le respect et la protection des droits de la femme restent un défi à relever dans la province du Sud-Kivu.

Plusieurs organisations qui luttent pour la protection et la promotion des droits des femmes se mobilisent du jour au lendemain, pour dénoncer, haut et fort le non respect des instruments juridiques qui promeuvent l’égalité entre homme et femme sur tous les plans (Travail, Scolarité, accès aux ressources naturelles et liberté d’opinion.

Dans une interview accordée à Radio Star Bukavu, Claudine Lumvi, directrice-éditrice du journal Le souverain libre paraissant dans la province du Sud-Kivu, a expliqué que, les facultés et les options de formations professionnelles que choisissent les jeunes filles risquent d’impacter sur l’avenir du leadership féminin.

Certaines jeunes filles ne cessent de s’orienter dans des facultés pléthoriques et celles considérées comme propres aux femmes pour échapper à la pression de la communauté.

Pour surmonter certains obstacles auxquels, font face les femmes aux niveaux tant provincial que national, certains activistes des droits humains et militants des droits de la femme pensent que les autorités à tous les niveaux ont un rôle primordial à jouer dans cette lutte pour atteindre un résultat escompté.

« Nous appelons, le gouvernement à soutenir les initiatives des femmes, surtout les initiatives pour les femmes des milieux reculés pour qu’à leur tour, elles payent les études de leurs enfants. C’est bon d’encourager les jeunes filles à faire l’université. L’éducation constitue un parcours important pour la jeune fille, et nous appelons les autorités à encourager surtout les jeunes filles qui se distinguent dans tel ou tel domaine. Pourquoi, ne pas offrir des bourses à ces filles qui se sont montrées, capables, de suivre un cursus universitaire ? » Explique Claudine Lumvi.

Au lieu, de faire l’université, ces distinguées, peuvent se lancer dans la logistique, l’électricité, la mécanique ou plomberie. Notre société veut que les filles soient toujours clouées dans la coupe et couture, art culinaire ou l’encadrement des enfants comme si elles ne sont censées à faire seulement ça, ces choix là sont déjà saturés » Poursuit-elle.

Claudine Lumvi appelle les femmes à s’impliquer dans la nouvelle forme de production de poissons à travers l’élevage des poissons dans des cages sur le lac Kivu et boycotter des cultures visant, à restreindre les droits des femmes en les plaçant au dernier plan.

Avec son activisme dans la problématique des violences faites aux femmes, de la défense et la promotion des droits de la femme et de la jeune fille, Claudine Lumvi compte poursuivre sa lutte dans tous les territoires de la province.

Thierry M RUKATA

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