Dans une déclaration rendue publique ce mercredi août, à l’occasion de la journée internationale des jeunes, le cadre de concertation provincial de la société civile du Sud-Kivu dénonce avec véhémence les discours et actes de haine tribale qu’un groupe de personnes propage à travers les médias classiques et les réseaux sociaux
La Société civile cite des messages et paroles de stigmatisation des personnes d’origines différentes dans les bus, les milieux de travail et dans les quartiers.
Elle regrette des tensions ethniques exacerbées par des groupes armés, en particulier dans les hauts et moyens plateaux de la province du Sud-Kivu
« Dans les villes, c’est contre certaines grandes personnalités de la province que ce sentiment de haine s’exprime. La haine de l’autre n’a jamais été aussi forteMufuliru, Murega, Mushi, Mubembe, Munyamulenge, Muvira, Muhutu se divisent sur fond d’intérêts politico éthnistes » ; regrette fort le cadre de concertation provincial de la société civile du Sud-Kivu.
A cet effet, il cite à titre d’exemple les attaques contre les paisibles civiles à Kipupu dans le territoire de Mwenga et à Sange dans le territoire d’Uvira. Il appelle enfin, les leaders politiques et sociaux de quitter la rue pour se concentrer à sauvegarder l’intérêt général de la population, en passant par la recherche de la paix, de la sécurité et de la cohabitation pacifique de toutes les ethnies en province.
Dans cette même déclaration, le CCSC salue les efforts consentis par les autorités provinciales pour décourager les propos et pratiques discriminatoires initiés par des personnes malintentionnées, en vue de semer et d’occasionner des troubles dans la ville de Bukavu et en province du Sud-Kivu à travers des tracts et messages xénophobes à travers les réseaux sociaux.
Thierry M. RUKATA
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