Sud-Kivu: Répression de la marche des enseignants par la police

La marche pacifique des enseignants a été étouffée par la police nationale congolaise ce lundi 10 Août 2020 à Bukavu.

Cette marche réunissait des enseignants des écoles publiques, protestantes et catholiques qui revendiquent la paie de nouvelles Unités (NU) et les Non Payés (NP) mais aussi la suppression de zones salariales.

Alors qu’ils s’étaient rassemblés au niveau du rond point Sonas pour débuter leur manifestation, la police est venue disperser ces chevaliers de la craie dont la plupart, ont été blessés et d’autres, interpellés par la police qui a usé, de gaz lacrymogènes, au motif que celle-ci n’était pas autorisée par la mairie.

“Tous les signataires du mémorandum réclament l’application de la paie du deuxième palier, la majoration de leur salaire, l’implication du Président de la République, la justice en ce qui concerne la retenue bancaire et la dîme mathématique sur le salaire des enseignants, la prise en charge socio-économique des enseignants ayant atteint l’âge de la retraite, ainsi que, la prise en charge des soins des enseignants”, lit-on dans leur document de revendication.

Ces enseignants promettent de poursuivre leur revendication jusqu’à ce que le gouvernement congolais respecte l’accord de BIBWA conclu à Kinshasa.

Réagissant au sujet de la répression de la marche des enseignants de ce lundi 10 aout 2020 ; le maire de la ville bilubi ulengabo déplore la démarche des enseignants et condamne leur façon d’agir.

“Les enseignants qui ont marché n’ont pas informé la mairie, leur lettre d’information sur l’organisation de la manifestation était pour le 3 août 2020 puis après ils n’ont plus écrit pour le report. Mais ils s’agitent inutilement contre le Maire qu’ils n’ont ni informé ni contacté, même au téléphone.” maire de la ville.

Don Patrick MAKIRO

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