Sud-Kivu : La NSCC persiste et signe « le procès du soldat meurtrier de 14 civils » doit se dérouler à Sange ou Uvira et non à Bukavu

Arrêté depuis le vendredi 07 août 2020, le militaire meurtrier, de 14 personnes à Sange, dans la plaine de la Ruzizi, n’a pas encore été présenté à la justice. Aucun procès n’est jusque-là organisé pour qu’il réponde de ses actes, regrette la nouvelle société civile Congolaise, coordination d’Uvira.

Son président André Byadunia insiste et plaide pour que son procès soit ouvert le plus rapidement possible à Sange, lieu du crime ou à Uvira et non à Bukavu comme le tient mordicus le gouverneur Théo Ngwabidje.

Il indique avoir échangé avec plusieurs autorités militaires qui malheureusement l’ont signifié de l’instruction claire du gouverneur qui veut que son dossier soit ouvert à Bukavu.

« Le dossier était à Bukavu, mais à travers les plaidoyers que nous avions faits, l’auditeur était descendu avec ledit dossier la semaine passée à Uvira. Mais j’étais surpris d’entendre que le dossier a été rappelé à Bukavu. Nous avions essayé de contacter toutes les autorités militaires et politico-administratives, toutes, nous ont renvoyés auprès du gouverneur comme quoi, c’est lui qui a interdit que ce procès ne puisse pas se dérouler à Sange ou à Uvira », s’indigne André Byadunia.

Il indique que cela est inacceptable et appelle la population à exiger que ce procès public se déroule à Sange devant les familles des victimes.

Sur ce, il en appelle à l’implication de députés nationaux et provinciaux pour que le gouverneur revienne sur sa décision et suive la volonté du peuple, qui veut voir ce présumé bourreau de ses filles et fils répondre de ses actes ignobles.

Pour rappel, ce militaire de 122è bataillon des Forces Armées de la RDC auteur du crime précité a été arrêté depuis le vendredi 07 août 2020 à Nyangezi en territoire de Walungu.

Pascal NGABOYEKA