Sud-Kivu : Suite à la recrudescence de l’insécurité à Katana, la société civile s’interroge sur la capacité des autorités à apporter des solutions aux problèmes de leurs administrés

La situation d’insécurité est devenue récurrente dans la majeure partie du groupement d’Irhambi /Katana dans le territoire de Kabare.

Depuis maintenant deux ans, la société civile du territoire de Kabare ne cesse d’alerter sur des cas d’incursion et d’envahissement de différentes localités riveraines du Parc National de Kahuzi Bièga.

Emmanuel Bengehya parle notamment des localités de Mabingu, Kahungu et Kabushwa, qui sont devenues des cibles des hommes armés qui y sèment terreur et désolation.

Le dernier cas en date est, la tuerie, dans la nuit de jeudi 15 à ce vendredi 16 octobre 2020, de deux enfants ; une fille et un garçon appartenant à la famille Macara du village de Kahungu.

Emmanuel Bengheya ajoute également que plusieurs ménages ont été pillés dans cette même nuit.

Il conclut en disant que, depuis le lundi de cette semaine en cours, des coups des balles sont entendus chaque minute dans les villages riverains du PNKB, notamment à Kahungu, Kabushwa et Mabingu dans le groupement d’Irhambi-Katana.

D’autres attaques sont enregistrées non loin du village Kajeje, village situé à proximité du PNKB, en groupement de Mudaka.

A cet effet, le Président de la Société Civile de Kabare demande aux autorités provinciales et nationales de prendre des mesures qui s’imposent, avant que Kabare ne devienne une poudrière.

Cependant, il annonce ; des actions de grande envergure pour réclamer, la paix dans ce groupement d’Irhambi/Katana et au PNKB.

Pascal Ngaboyeka

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