Sud-Kivu : Le gouverneur a fixé les frais de scolarité des élèves entre 30 mille et 150 mille francs congolais, voici la teneur de l’arrêté
Un mois après l’ouverture de l’année scolaire 2020-2021 en RDC, le gouvernement provincial du Sud-Kivu, à travers un arrêté du chef de l’exécutif provincial du 5 novembre 2020 et rendu public dans la soirée du 9 novembre 2020, vient d’éclairer l’opinion sud-Kivutienne sur les montants de différents frais de scolarité des élèves dans les écoles publiques et privées agrées du Sud-Kivu et ce, à payer pour l’année 2020 2021.
Selon cet arrêté, ces frais sont ceux du fonctionnement, d’internat, de minerval, du bulletin et ceux des épreuves de fin de cycle, TENAFEP, jury des cycles courts et examen d’Etat.
Ainsi, ces frais sont fixés pour les élèves de la section maternelle à 30 000 FC par élève et cela pour toute l’année, en raison de 10 000 FC par trimestre.
Pour l’enseignement secondaire de la 7e, 8e et les humanités de toutes les options normales, les frais sont fixés à 120 000 FC pour toute l’année avec une répartition de 40 000 par trimestre, pendant qu’à l’enseignement technique chaque élève devra payer un total de 150 000 francs pour cette année en raison de 50 000 par trimestre.
Cependant, ce même document précise que ces frais seront payés à moitié dans les écoles de l’intérieur de la province et entièrement dans les 4 villes du Sud-Kivu, (Bukavu et ses environs, Uvira, Baraka et Kamituga).
Néanmoins, cet arrêté ne précise pas le montant des frais de participation aux examens de test de fin de cycle primaire et de l’examen d’Etat, indiquant que ces frais seront rendus publics le moment venus.
Le gouvernement provincial met en garde les chefs d’établissement qui s’aventureront à percevoir d’autres frais illégaux, outre ceux arrêtés précédemment.
Le gouvernement charge le ministre de l’EPST, les directeurs provinciaux, les gestionnaires d’écoles et associations de parents d’élèves chacun en ce qui le concerne de l’exécution de cet arrêté.
Mais d’ores et déjà, certains parents interrogés jugent d’exorbitants lesdits frais, et se demandent si les autorités se sont basées sur les réalités des revenus du citoyen, qui est actuellement buté aux difficultés économiques énormes suite à la covid 19. D’autres parents, évoquent le manque d’emplois, chômage et la dévaluation de la monnaie nationale face au dollar.
Ils expriment leurs vœux de voir l’autorité provinciale revenir sur cet arrêté en diminuant tant soit peu sur les frais annoncés.
Pascal NGABOYEKA
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