La Société Civile rebondit sur le dossier éclairage public dans la ville de Bukavu

La problématique de l’éclairage public dans la ville de Bukavu refait surface.

Toutes les principales artères de la ville restent dans le noir en dépit de la taxe de 1% appliquée sur les factures de chaque abonné de la Société Nationale d’Electricité, qui est perçue presque chaque mois.

La Société civile de Bukavu qui dénonce la recrudescence de la situation sécuritaire dans la ville de Bukavu estime que le manque de l’éclairage public est un des facteurs qui expliquent cette situation qui reste déplorable en ces derniers jours, avec des cas de tueries, des attaques des maisons, des enlèvements et d’autres cas d’insécurité enregistrés.

Elle estime que cette taxe, dite « taxe sur l’éclairage public » a été instaurée par la mairie de Bukavu, depuis plusieurs mois, afin que la population participe elle aussi à la matérialisation de ce projet.
Depuis des années, les abonnés payent, mais n’ont jamais bénéficié de la contrepartie. Jackson Kalimba, président urbain de la société civile révèle que la structure citoyenne qu’il dirige veut comprendre aujourd’hui comment évolue ce projet  et où va cet argent, étant donné que la ville n’est pas éclairée.

« En date du 28 juillet 2020, le Bureau Urbain de la Société civile avait adressé au Maire de la ville une correspondance, ayant comme objet : Plaidoyer pour l’éclairage public dans la ville de Bukavu. Il était question de savoir où va l’argent que les paisibles citoyens paient chaque mois pour l’éclairage public, alors qu’à partir de 19h30, il est difficile de trouver où poser les pieds, à cause du manque d’éclairage public. Il est temps pour que le Maire éclaire l’opinion sur l’utilisation de cet argent » ; martèle-il.

Thierry M RUKATA

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