Insécurité dans les hauts plateaux de Fizi-Uvira : La NSCC appelle le gouvernement à revoir sa politique de sécurisation de populations
La nouvelle société civile congolaise axe sud de la province du Sud-Kivu hausse une fois de plus le ton sur l’insécurité grandissante dans cette partie de la province et ce, après les tueries des civils la semaine dernière à Bijombo.
Par l’entremise de son coordonnateur André Byadunia cette structure citoyenne appelle le gouvernement congolais à revoir sa stratégie ou politique de sécurisation de populations civiles, qui restent victimes des atrocités depuis plusieurs années.
Se confiant à Radio Star, Byadunia laisse entendre qu’actuellement environ 5000 personnes ont été tuées à Bijombo, Minembwe et leurs environs depuis la résurgence des groupes rebelles dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira-Fizi.
Pour lui, il est inacceptable que ce genre d’hémorragie continue alors que le gouvernement et bien plus le Président actuel a promis le retour de la paix dans tout le pays et spécifiquement dans l’Est de la RDC.
« Malheureusement, il s’observe un silence notoire des dirigeants qui, d’une manière ou d’une autre peut laisser croire à une complicité » a-t-il dit.
Il en est de même pour les forces de l’ONU, la MONUSCO qui reste passive, lors des attaques. « On ne comprend pas comment des personnes peuvent être tuées à moins de 3 kilomètres du camp de la MONUSCO et des FARDC ».
La nouvelle société civile congolaise invite les forces de l’ONU à continuer d’appuyer les FARDC, bien plus au gouvernement de tout mettre en œuvre pour traquer définitivement tous les groupes armés locaux et étrangers qui sèment terreur et désolation dans la zone, (Uvira, Fizi et même une partie de Mwenga), citant parmi eux le groupe Ngumino qui s’attaque plus aux civils pourtant non armés et la coalition de groupes armés conduite par le colonel déserteur Makanika, etc.
Il sied de rappeler que le 1er janvier 2021, 7 personnes dont 5 femmes et 2 enfants ont été lâchement tués par des présumés Ngumino près du camp de Bijombo, alors que ces derniers se rendaient au Champ, avait rapporté la NSCC.
Pascal Ngaboyeka
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