Sud-Kivu : Roger Matabaro confirme le mouvement de grève déclenché par des enseignants des écoles publiques de Bukavu

Plusieurs enseignants des établissements publics ont déclenché un mouvement de grève depuis le lundi 19 avril 2021 courant dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu.

En effet, les élèves de ces différentes écoles ont été obligés de rentrer à la maison après un constat d’absence des enseignants.
Contacté par la rédaction de Radio Star Bukavu, pour en savoir davantage, Roger Matabaro secrétaire provincial du syndicat des enseignants du Congo SYECO en sigle, indique que ce mouvement de grève fait suite au silence des autorités de la province qui assistent, à la perception de la prime dans les écoles d’autres secteurs en l’occurrence, celles du secteur public.
« Ce mouvement est déclenché après que les enseignants aient averti le gouverneur de province à travers une correspondance lors de leur récente assemblée générale et s’indigne du fait que le gouvernement provincial est en train d’assister d’une manière complice à la perception de la prime dans des écoles et qu’ aussi du fait que, les enfants des enseignants des écoles publiques sont chassés dans d’autres écoles à cause de la prime », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, ces enseignants grévistes revendiquent à leur tour la perception de la prime auprès des parents comme cela est effective dans les écoles conventionnées catholiques et protestantes, bien qu’elles aussi soient concernées par la gratuité de l’enseignement de base.
Le secrétaire provincial du syndicat des enseignants du Congo Roger Matabaro, invite le gouvernement provincial et particulièrement le gouverneur de province à s’impliquer pour régler le plus rapidement possible cette question pour une issue heureuse de l’année scolaire.

Signalons que la mesure de gratuité de l’enseignement peine à être une réalité dans les écoles de la ville de Bukavu et des territoires du Sud-Kivu. Les gestionnaires des écoles perçoivent comme ce fut dans le passé la prime sous l’œil impuissant des autorités compétentes.

Pascal Ngaboyeka

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