Dossier Croix-Rouge au Sud-Kivu : La direction provinciale répond aux agents qui réclament son départ.

La direction provinciale de la Croix-Rouge au Sud-Kivu est sortie de son silence pour fustiger le comportement de certains agents de cette institution qui ont manifesté le mercredi 12 janvier dernier pour exiger le départ du directeur Désiré Yuma.

John KASHIZE Chargé de communication à la Croix-Rouge, a, dans un entretien avec Radio Star Bukavu, ce vendredi 14 janvier 2022, précisé qu’il s’agit d’un groupe de gens qui veut juste troubler l’ordre et estime que ces agents ont été exclus depuis bien longtemps.
S’agissant de la récente manifestation, le précité pense que elle n’avait pas raison d’être car les secouristes avaient non seulement commis une forte lourde en manifestant avec la tenue de la Croix-Rouge et rappelle que cette structure travaille avec des bénévoles qui, d’après lui, n’ont pas qualité d’exiger le départ d’un directeur provincial.

« Ce sont les mêmes gens qui l’ont élu qui peuvent constater et lui reprocher de mauvaise gestions et même demander qu’il ait changement au niveau de la direction de la Croix-Rouge au Sud-Kivu. Il faut dire qu’il y a des cadres de la Croix Rouge qui ont été exclus au vu des fautes qu’ils avaient commis en violation de textes qui régissent notre institution. Il s’agit du président communal et ses 3 coordinateurs dont celui de Panzi, de l’avenue saio et de Nyalukemba  » déclare-t-il.

Le précité accuse le président communal d’Ibanda Cuma Kazamwali Prosper d’avoir fait le piratage des brevets de secouriste en utilisant la signature et les sceaux du président provincial et même celui qui se trouve au niveau national.

Notons que dans un mémorandum adressé à certaines autorités œuvrant dans le secteur de la santé lors de leur récente manifestation, ces agents reprochent à Désiré Yuma la mauvaise gestion et l’utilisation de cartes de membres de la Croix-Rouge qu’il gère pour des fins privées. Il est accusé d’avoir aussi confisqué les intérêts des secouristes en faveur de sa coterie, ces agents citent par exemple les secouristes affectés à la chloration d’eau et la vaccination de routine en ajoutant que Désiré Yuma prend de décision sans consulter personne.
Au regard de ce qui précède, ces agents regrettent de voir que la hiérarchie nationale de cette institution est au courant de la situation mais elle reste silencieuse.

Rodrigue ZAGABE

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