La session parlementaire de mars s’ouvre ce mercredi 30 mars 2022 dans toutes les assemblées provinciales de la République Démocratique du Congo.
Ici au Sud-Kivu, certains acteurs sociaux parlent de la session des tous les enjeux. Elle est une occasion pour les élus provinciaux de pouvoir à nouveau montrer leur position par rapport au développement de la province.
Le cas ici reste particulier car les attentes sont énormes sachant que les élus provinciaux ont vu le gouverneur Theo Ngwabidje revenir en provincial pourtant une motion de censure avait été votée contre lui et tout son gouvernement pour mauvaise gouvernance, surtout dans le rang de la société civile où, le bureau ne veut que le voir démissionner.
D’ailleurs, les élus avaient voulu organiser une session extraordinaire quelques jours après le retour de Ngwabidje, une action qui avait été bloquée par le ministre national de l’intérieur Daniel Aselo via un communiqué.
Contacté à ce sujet, Samy Mulemangabo, Militant du mouvement citoyen Réveil des Indignés rappelle aux députés qu’ils ont une lourde responsabilité dans cette session parlementaire de mars et doivent inscrire en termes de priorité le point relatif à la situation de gouvernance de la province du Sud-Kivu.
« Dans le cas d’espèce, je pense qu’il sera difficile d’assister à une cohabitation qui sera vraiment aisée et les élus doivent saisir cette occasion car ils ont été humiliés par la cour constitutionnelle si pas le ministre Aselo et donc ils doivent se remettre en question et évoquer principalement les besoins de la population qui vont dans le sens de l’amélioration de la gouvernance avec Théo Ngwabidje qui est contesté actuellement » martèle-t-il.
Cette session sera-t-elle une occasion aussi pour les élus de récupérer le temps perdu, l’avenir nous le dira.
Rodrigue ZAGABE
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