Sud-Kivu:3 minutes de clairon de Jéricho, une nouvelle action pour exiger la démission de Theo Ngwabidje
Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu vient d’annoncer une nouvelle série d’actions citoyennes qui seront lancées dans la province pour toujours exiger la démission du gouverneur Theo Ngwabidje.
Cette annonce a été faite par son président Adrien ZAWADI lors d’une conférence de presse tenue à Bukavu ce vendredi 11 mars 2022.
En effet, il s’agit de la première mesure dénommée « 3 minutes de clairon de Jéricho » qui débute à partir de lundi prochain. A cela s’ajoute, une lettre ouverte au Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi lui demandant d’exiger de Ngwabidje sa démission dans un bref délai. Cette premiere action consistera selon le bureau à battre le tambour et à utiliser le sifflet, clochette et clackson chaque jour à partir de 12 heures locales.
Une fois ces étapes passées et le concerné ne fait pas preuve d’élégance politique, le Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu menace de déclencher la campagne de désobéissance fiscale, des mesures jugées jusqu’à présent, non violentes par les initiateurs.
S’agissant de consultations récemment annoncées par le chef de l’exécutif provincial, cette structure se dit ne pas être prête à y prendre part car dit-il on ne résout pas un problème avec celui qui l’a créé.
« Nous ne sommes pas concernés par ces consultations parce que le problème lui-même c’est le gouverneur et il ne peut pas nous consulter à ce niveau-là. On ne connait pas d’ailleurs les termes de référence de ces consultations. Qui sera consulté, on parlera de quoi et pourquoi. Et s’il s’avère que ces consultations soient vraies, il doit d’abord aller dans les territoires pour s’enquérir des situations que traversent nos compatriotes et après il pourra revenir ici en ville sinon à notre niveau en tant que bureau de coordination de la société, nous pensons que c’est un échafaudage, il veut juste gagner du temps » , explique Adrien Zawadi
Cependant, le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu se dit prêt au dialogue mais à condition que ça ne soit pas initié par Ngwabidje mais plutôt par le ministère national de l’intérieur en concluant : « Dialogue ou consultation, tous cela doit avoir des préalables ».
Rodrigue ZAGABE
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