Massacre des civiles à Djugu : le CCPSC/Sud-Kivu compatit avec les familles éprouvées et charge les autorités congolaises
Les récentes tueries des civils dans le territoire de Djugu en province de l’Ituri continuent de susciter des réactions dans les rangs de la société civile du Sud-Kivu.
Réagissant à ce grave crime qui vient d’être perpétré dans l’est du pays laissant plusieurs familles dans la psychose et les grincements des dents Zozo Sakali ,président du cadre de concertation provincial de la société civile « CCPSC », responsabilise les dirigeants congolais, qui ont dans leur pouvoir, la protection de civils.
Se confiant à Radio Star Bukavu ce lundi 16 mai, cet acteur de la société civile renseigne qu’il est inadmissible que ce genre d’actes odieux qui endeuillent depuis plusieurs années continuent surtout dans la province du Nord-Kivu et de l’Ituri, sous Etat de siège.
Pour Zozo Sakali, l’heure n’est plus à la comptabilité des morts dans l’Est, mais plutôt à l’Etat de prendre ses responsabilités en éradiquant toutes les forces négatives opérant sur le sol congolais.
Il sied de rappeler que plus de 100 personnes ont été sauvagement tuées en une semaine à Djugu dans la province de l’Ituri et ses environs. Ces meurtres ont été perpétrés par des miliciens de la CODECO et des ADF lors de l’attaque de plusieurs villages et des camps des déplacés.
A Bunia, chef-lieu de l’Ituri, le G5, une structure regroupant les communautés victimes des atrocités commises par des groupes armés en province de l’Ituri, a appelé la population à observer 15 jours de deuil – sans activités- sur toute l’étendue de cette province, à partir de ce vendredi 13 mai 2022.
Cette structure indique que cette action vise à rendre hommage aux mémoires de plus de 100 civils massacrés dans le territoire de Djugu.
Frédéric Batumike
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