Mwenga : un homme fusillé par un élément des FARDC à Mitobo, le CCTSC tape du poing sur la table

Pourtant censés protéger les populations civiles et leurs biens, certains éléments des forces de défense et de la sécurité vont à l’encontre de leur mission régalienne. Ces dernières années, l’on assiste à la recrudescence des cas de fusillade des civils soit par certains policiers ou militaires souvent en état d’ébriété.

Le dernier cas, est celui survenu la nuit du jeudi 9 juin 2022 dans le village de Mitobo, groupement de Banampute, chefferie des Wamuzimu où Mr Tambwe Kapilimba a été fusillé par un élément des FARDC aux environs de 19h30. Ce cas est rapporté seulement 2 jours après la fusillade de 2 jeunes dans la ville d’Uvira par des éléments de la police la soirée de mardi 07 juin.

« Le cadre de concertation de la société civile du territoire de Mwenga dénonce avec la toute dernière énergie la fusillade de Mr Tambwe Kapilimba. C’est à sa sortie d’un débit de boisson que cet élément FARDC a commencé à tirer des balles réelles jusqu’à atteindre l’infortuné qui a succombé sur place », confie à Radio Star Bukavu, Hilaire Isombya, président du cadre de concertation territorial de la société civile de Mwenga.

Cette structure citoyenne déplore le comportement de cet élément qui a mis fin à la vie d’un congolais.
Par ricochet, le cadre de concertation de la société civile de Mwenga demande :
« Que tous les militaires qui sont en train de garder les sites miniers à Mwenga partent à Goma pour combattre les M23 et que l’auditorat militaire se charge de cet élément des FARDC qui a trahi le drapeau et qu’il soit jugé en audience foraine à tenir à Mitobo, sans écarter, la réparation holistique de la famille de l’infortuné », a renchéri Hilaire Isombya.

Pascal Ngaboyeka

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