Fizi: Un élève tué à la machette, le Conseil local des jeunes de Minembwe exige des sanctions exemplaires à l’endroit de l’auteur
Après la barbarie militaire ayant poussé un élément des forces armées de la RDC, à tuer un élève à la machette dimanche 9 octobre 2022, à Minembwe, le Conseil local des jeunes n’est pas resté indifférent.
Face à ce énième cas tragique, le président du Conseil local de la jeunesse de Minembwe appelle la justice militaire à punir de manière exemplaire cet élément de la 12ème brigade d’intervention rapide des FARDC basée à Minembwe dans le territoire de Fizi.
Dans un entretien téléphonique avec Radio Star Bukavu, ce mercredi 12 octobre 2022, Mutara Jean de Dieu, renseigne que la victime est un élève au complexe scolaire Isoko, où il était en 8ème année.
Le militaire bourreau était en état d’ivresse lors de ce forfait. Il a tué ce pauvre enfant à la machette, non loin de Madegu, toujours à Minembwe. Le commandement militaire dans la zone parle d’un acte isolé et incontrôlé et qui n’était pas en service au moment de ce forfait.
La hiérarchie militaire dans cette partie du Sud-Kivu condamne fermement cet acte et promet que ce criminel en répondra en audience foraine qui sera organisé à Minembwe, a promis Jérémie Meya, Porte-parole de la 12ème brigade des Opérations Sukola2, basée à Minembwe.
Le chef local de Minembwe Gad Mukiza, a fait savoir que ce soldat se trouve déjà aux arrêts et sera sans doute jugé conformément aux lois du pays.
Le président du Conseil local de la jeunesse de Minembwe, Jean de Dieu Mutara, renseigne que le corps de cet élève a été enterré mardi 11 octobre 2022. Il dit ne pas comprendre qu’un élément censé protéger les civils puisse outrepasser sa mission. Il jette ainsi la responsabilité à l’Etat, qui ne parvient pas à mettre fin aux tueries dans la région.
Vendredi 07 octobre courant, un autre militaire des FARDC a fusillé 2 civils toujours à Minembwe. Des sources sur place indiquaient que ce fait macabre s’est produit lorsque ces 2 personnes voulaient arracher à ce soldat son arme pendant qu’il revenait du marché.
Pascal Ngaboyeka
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